Une attaque survenue en région Ituri dans l’est de la République démocratique du Congo, par de présumés rebelles ADF, a fait au moins 30 morts.
Des sources locales ont fait état ce lundi du bilan des pertes, 30 personnes ont perdu la vie, samedi le jour du drame le premier bilan était de 14 morts. L’évènement tragique aurait eu lieu dans les collines de Tsani Tsani et Mapasana, à Luna-Samboko, village situé à la limite avec la province voisine du Nord-Kivu. Dieudonné Malangayi, responsable de la société civile de la collectivité de Walese Vonkutu a précisé à l’AFP que « les civils qui sont allés rechercher les corps des victimes en ont retrouvé 16 autres dans la brousse, ce qui fait 30 civils massacrés. »
Selon le témoignage d’un homme qui a participé à la récupération des corps, les victimes ont été tuées principalement à la machette, égorgées, éventrées, et par balles. Le massacre est attribué aux ADF, qui étaient à l’origine des rebelles musulmans ougandais et sont maintenant présentés par l’organisation djihadiste Etat islamique comme sa branche en Afrique centrale.
Un groupe de rebelles connu en République Démocratique du Congo comme étant le plus meurtrier des groupes armés qui sévissent dans l’est du pays. Ils seraient responsables de la mort de milliers de personnes depuis 2013.
Malgré l’Etat de siège décrété par le président Félix Tshisekedi le 6 mai dernier, les populations de l’Ituri et du Nord-Kivu continuent de vivre sous la terreur des activités des ADF et de multiples autres groupes.