En Éthiopie, des centres de formation préparent des combattants à prendre les armes dans la région d’ Amhara. Alors que le conflit au Tigré s’étend dans d’autres parties du pays, le gouvernement fédéral éthiopien a exhorté les administrations régionales du pays à se tenir prêt à se défendre contre les forces armées du Tigré.
Dans la ville de Gondar, dans la région d’Amhara voisine, des centaines de combattants volontaires ont répondu à l’appel et s’entraînent dans ces centres de formation. Dans cette école fermée pour les vacances, c’est une instruction d’un autre genre, qui se déroule dès 6 heures du matin. La formation de base de deux semaines, inculque aux recrues, l’art du camouflage ainsi que les techniques de base de l’infanterie. Parmi lesquelles, le maniement des armes.
Une fois la formation terminée, les recrues sortent de la ville et se rendent sur un champ de tir réel. Dès l’obtention de leur diplôme, une poignée d’entre elles rejoindront les forces de défense nationales éthiopiennes pour affronter le front de libération des peuples tigréens, les autres restent en réserve dans leurs villes et villages.
Les forces tigréennes affirment que leur offensive vise à briser le blocus du gouvernement fédéral sur leur région, qui compte environ six millions d’habitants, et qui empêche l’approvisionnement en nourriture. Alors que quelque 400 000 personnes y vivent dans des conditions de famine.