Le collectif des acteurs de l’eau filtrée du Sénégal a battu le macadam, hier mercredi 25 août. Ceci, pour protester contre la mise en demeure du ministère de l’Environnement et du Développement durable pour la fermeture de leur usine de production de sachets d’eau.
Une situation jugée inacceptable d’autant plus que la loi sur les sachets plastiques ne fait pas allusion aux sachets plastiques à faible micro nage.
Face à la presse, le porte-parole du jour Saliou Sall a signalé que durant leur première rencontre avec le ministre Abdou Karim Sall, ce dernier leur avait promis de les laisser travailler jusqu’à la fin de la pandémie avant d’entamer le retrait des sachets d’eau.
Une promesse non tenue. Pis, beaucoup d’usines de production d’eau sont en train d’être fermées à travers le Sénégal notamment à Bakel, Kolda et Kédougou.
Les acteurs de l’eau filtrée à battre, au nombre de sept cent (700) sans compter les dix mille (10000) emplois directs et trente mille (30000) emplois indirects sont menacées de disparition.
Face à ce bras de fer qui n’a que trop duré entre le collectif et le ministre de l’Environnement qui refuse les solutions préconisées (recruter des jeunes pour le ramassage des sachets dans les rues au frais des acteurs de l’eau filtrée) pour le recyclage des sachets, Saliou Sall interpelle directement le président de la République pour décanter la situation surtout avec l’approche du grand Magal de Touba.
Si rien n’est fait, le collectif ne compte pas être sacrifié d’autant plus, révèle-t-il, que des millions ont été investis pour la mise en place de ces unités de productions. Une tournée nationale est prévue pour sensibiliser les chefs religieux.