Le Directeur de la cinématographie, Germain Coly a reçu en audience ce mardi 3 août 2021, à leur demande, une délégation de l’Ong islamique Jamra et du Comité de défense des valeurs morales (Cdvm). L’Ong islamique Jamra, représentée par Mame Mactar Gueye, et ses partenaires du Cdvm et de l’ONG Daral Qurane, représentés par M. Adama Mboup, étaient venus faire part au Directeur de la Cinématographique de leurs préoccupations relativement aux dérives audiovisuelles récurrentes, à l’actif de certains producteurs de séries télévisées, dont certaines séquences heurtent régulièrement la sensibilité de l’opinion publique, informe une note conjointe des deux parties. L’Ong islamique Jamra et ses alliés ont salué à sa juste valeur la mission avant-gardiste de la Direction nationale de la Cinématographie dans la sauvegarde, en amont, de nos valeurs socio-culturelles et dans le maintien de la performance de l’industrie cinématographique sénégalaise.
Réitérant leur confiance à la Direction nationale de la Cinématographie, dont l’importance de la mission dans la protection de nos valeurs n’est plus à démontrer, Jamra et ses alliés disent toujours compter sur la perspicacité des services de cette structure de veille, pour passer au crible les produits audiovisuels, dont la plupart qui ont eu à faire l’objet de leurs plaintes auprès du CNRA, font ouvertement la promotion de contre-valeurs, comme le défiance de l’autorité parentale, l’apologie de la fornication, la promotion de l’adultère, la banalisation de l’homosexualité, le tout sur fond de pornographie verbale, relève la note.
«La rencontre intervient suite aux dérives récentes constatées dans la production et la diffusion de films qui sont en déphasage avec nos valeurs culturelles. Au terme de la rencontre, le Directeur de la Cinématographie a tenu à préciser que conformément au Décret 2004-735 du 21 juin 2004 et à la loi 2002-18 du 15 avril 2002, il est fait obligation aux producteurs de soumettre à la Direction de la Cinématographie une demande d’autorisation préalablement aux tournages de films ou de séries télévisées», informe le communiqué.
Les deux parties ont plaidé l’exigence, par les organes de diffusion, d’un quitus signé par la Direction de la Cinématographie avant d’accepter toute diffusion de films ou de séries sur leurs chaînes de télévision, ou en public, conformément à l’arrêté 004003/MC/DCI portant composition et mode de fonctionnement de la Commission nationale de contrôle et de classification de films cinématographiques.