Tout le monde le sait. Le cœur bat toujours à gauche. C’est à dire du côté de la veuve, de l’orphelin, de la victime de l’injustice.
C’est pourquoi, sans passer trop d’heures à y réfléchir, presqu’aveuglement, nous avions tout de suite pris faits et cause Fatoumata Ndiaye, quand nous avons appris qu’elle avait été malmenée par les nervis du camp adverse. Même si l ‘État tente encore de nous faire croire à des forces parallèles.
Avec le recul cependant, des questions se posent, des zones d’ombre sont décelées. Pourquoi ces nervis hyper dangereux ont t’ils presque épargné la patronne du mouvement, quand ils ont bien « bastonné » ses camarades? Parce qu’elle n’est pas « garçon » comme on dit en Côte d’Ivoire?
On nous apprend par ailleurs, que Fatoumata Ndiaye vivait en Mauritanie et qu’elle ne nous est revenue qu’en 1989, avec les sénégalais déportés par les autorités de ce pays. Que faisait-elle depuis? Est-ce que Fouta n’était pas si « tampi » que ça ?
Enfin, il nous est revenu qu’elle a été membre de l’APR un bon moment, avant de décider un jour de quitter ce parti pour voler de ses propres ailes. Et si Fouta Tampi n’était qu’une ambition personnelle qui attendait son moment d’éclosion ?
Pour toutes ces questions, je n’ai pas encore trouvé réponse. Mais comme au Sénégal plus rien n’étonne ou ne détonne, je vais me chercher un bon avocat grassouillet et efficace, pour me dépatouiller tout ça. Vous en connaissiez un, par hasard ?