Si vous la voyez ces temps-ci sur Walf, vous risquez de ne pas la reconnaître, dans un premier temps.
Machallah ! Double Machallah, même.
D’ accord. D’ accord. »Poudeur bi safna moom », mais son mari doit être content et fier, très satisfait d’elle. Sûr qu’il n’ aura pas besoin de lui chercher une « woudj » d’ici l ‘an 2035, date du fameux rendez-vous promis par les gars de l’ APR, pour nous faire goûter aux délices de l’ Émergence et non aux chimères du » Yonou Yokouté que l’ancien PREMIER dont j’ai déjà oublié le nom, avait tenté de vulgariser en vain.
Non. Mme Awa Ndiaye Diop… (pardonnez-moi de nouveau pour le nom du mari que je ne connais pas), assume pleinement.
Par exemple, plus de place pour les mèches et les chignons dans sa nouvelle coiffure. A la place, une tête raisonnablement rasée, bien faite et chouchoutée. Une sorte de « à la garçon », comme mes sœurs disaient à l’époque, quand je grandissais sous leur ombre.
Ce n’est pas tout. Pour ce qui est de la garde-robe, c’est le grand chamboulement. Le vrai. Que dis-je? Le bouleversement total, la révolution, le chambardement monstre.
A la place des grands boubous bazin, des wax de chez nous ou des burnous inventés par les arabes qui pourtant ne les portent pas, la consœur a opté pour de jolies chemises africaines fleuries ou avec motifs gothiques…. Sans compter…. Je vais en rester là, je crois.
Avant que certains ne pensent que ….ou que son mari me traîne à la Dic, comme ça ‘est à la mode. Mais daal Awa.temps yi moom…
CEBE