A 6 mois de la CAN qu’il doit organiser (9 janvier-6 février 2022), le Cameroun continue de faire régulièrement l’objet de rumeurs affirmant que les travaux affichent des retards et que la Confédération africaine de football (CAF) travaillerait sur un plan B au cas où… Comme en 2019, lorsque l’Egypte avait remplacé le pays des Lions Indomptables au pied levé.
Récemment, le député du parti d’opposition Social Democratic Front (SDF), Jean-Michel Nintcheu, a relancé le débat en déclarant sur TV5 Monde au sujet du Complexe sportif d’Olembe, pressenti pour accueillir le match d’ouverture et la finale : «Je suis quasiment certain que ce stade ne sera pas achevé (dans les temps, ndlr).» Présent en conférence de presse à Cotonou au Bénin en marge de la finale de la Coupe de la Confédération, le président de la CAF, Patrice Motsepe, s’est montré clair sur le sujet samedi, avec une pointe d’humour.
«Un plan B ? J’en ai trois. Le premier, c’est que la prochaine CAN se tiendra bel et bien au Cameroun. Le deuxième plan, c’est que, la CAN aura lieu en janvier au Cameroun. Et le troisième plan, c’est qu’il y a du travail qui est en train d’être fait pour que l’organisation de cette CAN au Cameroun soit un succès…», a malicieusement glissé le Sud-Africain. Des propos qui devraient rassurer le peuple camerounais… Rappelons que la CAF a ouvert le mois dernier un bureau permanent temporaire à Yaoundé afin de suivre au plus près l’avancée des travaux.