A croire qu’on devra désormais y réfléchir plus d’une fois, quand on voudra parrainer un africain à la tête d’une institution internationale.
Vous vous souvenez des déboires de Koffi Anan à l’Onu vers la fin de son mandat ? Vous vous rappelez les problèmes rencontrés par Amadou Makhtar Mbow avec le nouvel Ordre mondial?
Si vous ne voyez pas, ce n’est pas grave. Convoquez simplement le récent complot contre Lamine Diack pour vous faire une idée de ce que les blancs pensent de nous, dès qu’il s’agit de diriger une instance internationale.
Ils nous aiment bien les blancs. Voilà bientôt 400 ans que l’on cohabite tant bien que mal. Mais de là à nous laisser improviser ou à nous donner carte blanche pour des questions de gestion, voilà un pas qu ils ne franchiront jamais. Dans leurs petites têtes blondes » nite dafay khame boppam » et contrairement à ce qu’enseigne la musique, une blanche vaut deux noires.
Dès lors, est-ce étonnant après que le Mali à viré les militaires français de son territoire, que la Fiba « Fédération Internationale de basket amateur nous apprenne seulement maintenant’ que son ancien président, le malien Hamane Niang, n’ avait pas daigné dénoncer des harcèlements sexuels sous son mandat, il y a plus de 20 ans ?
Pure coïncidence ? Possible. Mais comme il n’ y a que des nécessités…. et pas de hasard…..