Le collectif des centres d’appel du Sénégal (CCAS) réclame leur part 10% des 15 mille emplois promis par l’Etat du Sénégal. Face à la presse, ces employeurs soutient qu’ils indispensables à la réalisation de cette ambition du fait qu’ils peuvent constituer un maillon important du dispositif général de l’économie numérique.
Les membres réclament 10% sur 65% décrétés par l’Etat concernant les 15 000 emplois prévus. «Actuellement, le secteur des centres d’appels est porté au rang des priorités de l’action gouvernementale. Ainsi, dans le cadre de la réorientation de politiques et programmes publics vers l’emploi des jeunes, le Chef de l’Etat précise que les centres d’appels ne doivent pas être négligées », laisse entendre le secrétaire général dudit collectif, Mouhamadou Moustapha Dieng à l’entame de ses propos. Et de poursuivre : « L’Etat exige dès lors l’intensification de la création d’emplois dans ces structures qui doivent être mieux soutenues dans le cadre de l’extension de la convention Etat-Employeurs ».
De son avis, ce collectif mis en place va permettre de capter les fonds alloués au secteur du numérique et en améliorant le cadre de régulation du secteur afin de s’aligner sur els enjeux actuels et futurs. « Parallèlement, nous donnerons un nouveau souffle au secteur et porterons la contribution du numérique sur l’emploi des jeunes », fait-il savoir. Il reste convaincu que les centres d’appels constituent un creuset pouvant absorber une importante partie des diplômés sans emploi. « Ils aident à intégrer le marché de l’emploi avec un recrutement de masse sans se soucier de la spécialisation ou du type de diplôme », dit-il.
Pour mieux atteindre leurs objectifs, ce collectif invite le gouvernement à s’inspirer du Maroc qui, de leur avis a compris très tôt les véritables enjeux des centres d’appels et en a fait un cheval de bataille pour l’emploi des jeunes avec 140 centres d’appels dont 18 000 postions et 25 000 emplois réels. « Avec l’accompagnement de l’Etat, nous travaillerons à un meilleur encadrement des centres d’appels mais surtout de mettre des structures de veille pour une bonne prise en charge des demandes d’emplois d’autant plus aujourd’hui, le système de délocalisation représente une opportunité et un marché énorme avec plusieurs milliards par an », renseigne-t-il.
Pour le président du dudit collectif, Salam Djiba, les centres d’appel ont créé plus de15 000 emplois directs sur les 65 mille décrétés par l’Etat du Sénégal. «Dans le secteur des petites et moyennes entreprises (PME), nous contribuons au renforcement de l’économie nationale à travers promotion des investissements directs et étrangers plus particulièrement dans le secteur du numérique.
Pour parvenir à ces résultats, il est prévu de valider notre plan d’action qui va servir de cadre global des acteurs et de définir les partenariats nationaux et internationaux afin de profiter des avantages du secteur du numérique. Il y aura ainsi un cadre conceptuel visant à maitriser les concepts liés au numérique », note-t-il