Thierno Alassane Sall doit certainement faire partie des opposants les plus discrets dans ce pays.
Il ne sort que très rarement pour distiller ses vérités et réajuster le tir quand il trouve que les autres s’amusent à aller trop loin.
Dans la nouvelle opposition nouée autour de Sonko, il a bien sa place.
Il trouve que toutes les revendications sont légitimes et que les dix points exigés pour ramener la démocratie dans le pays sont tout à fait à propos et que pour le retour de la paix, Big Mac doit les respecter.
Tout de même, il ne serait pas en va-t’en guerre. Quand les uns jouent aux extrémistes, il avertit que cela est un jeu dangereux car c’est cela qui avait mené à la scission du Rwanda.
D’accord pour la revendication légitime mais point de violence.
Car un peuple secoué parmi des déchirures entre ses fils, finissent toujours par former des camps. Des camps de frères opposés qui n’hésitent pas à se servir des armes ou se faire justice fratricidememt.
Pour éviter donc ce genre de situation à notre pays, il conjure les grands partis du pays à faire un bloc, un seul, mais à éviter autant que possible les grandes déchirures qu’on ne pourra jamais recoudre.
CEBE