Cette année, les éleveurs de moutons qui avaient emprunté beaucoup d’argent au niveau des banques risquent de se retrouver gros-jean comme devant.
Leurs animaux n’ont pas été vendus ou plutôt ils risquent de retourner invendus ou bradés à vil prix parce qu’il n’y aura pas de retour du pèlerinage à fêter.
Qu’est-ce qui s’est passé ? Au lieu d’offrir aux Sénégalais des ovins à prix raisonnable pour leur permettre d’honorer leurs obligations rituelles, ils ont voulu, comme d’habitude, jouer sur les prix pour se faire le pactole de l’année.
Cela ne réussira pas. Cette année, avec le corona, les Sénégalais ont les poches trouées.
Et jusqu’au moment où vous liriez ces lignes, les foirails populeux comme ceux de Rufisque et d’autres de la banlieue regorgent de mouton pour toutes les bourses.
Personne n’en veut, faute d’argent. Ils sont sur place depuis la tabaski et risquent d’afficher leur insuccès pour fort longtemps.
CEBE