L’acte de vandalisme, qu’a subi le siège du journal « Les Échos », hier lundi 3 août, soulève l’indignation de la Coordination des associations de presse du Sénégal. La CAP s’est fendu d’un communiqué pour fustiger cet « acte lâche ».
« Nous, associations de presse regroupées au sein de la coordination des associations de presse du Sénégal (CAP), dénonçons avec la dernière énergie l’agression barbare perpétrée contre le siège du journal les Echos par un groupe d’individus le 03 août 2020.
Cet acte de terreur, lâche et visiblement planifié et coordonné appelle une condamnation de tout patriote soucieux du devenir démocratique de notre pays le Sénégal.
Cette tentative de museler la presse sénégalaise intervient dans un contexte où cette vaillante corporation n’a pas fini de pleurer la perte de « soldats de la démocratie ».
La CAP se réjouit de l’élan d’indignation noté chez tous les Republicains et espère promptement que la suite judiciaire qui sera attachée à cette affaire sera assez exemplaire pour que de pareilles agressions ne se reproduisent dans notre espace public.
Enfin la CAP en appelle à la responsabilité du gouvernement de la République du Sénégal afin que la sécurité des journalistes soit une réalité avec le parachèvement des Textes du Code de la Presse. »