Directeur de la formation et de la communication et chargé du ministère de l’éducation, Mouhamadou Moustapha Diagne, président du parti Synergie républicaine et membre de cette coalition Macky 2012 a été l’invité du Grand Oral. Sur les ondes de la 97.5 Rewmi FM, il est revenu sur l’affaire Ousmane Sonko. Morceaux choisis.
« D’abord il faut dépassionner le débat. Vous savez dans ce pays-là on a convoqué et mis en prison des autorités. Je me rappelle de Idy, Cheikh Béthio, Khalifa Sall… Là-bas c’est vrai qu’il s’agit d’atteinte à la sureté de l’Etat ou de crimes économiques. Mais ici ce n’est pas l’Etat contre un citoyen. Ici c’est deux citoyens sénégalais qui sont dans des divergents. C’est une affaire civile qu’on veut politiser parce que l’un des concernés a été 3e lors de la présidentielle de 2019. Mais lorsque vous êtes mêlé à cette affaire, vous-même vous devez prendre l’initiative de laver votre honneur. Il ne faut pas trouver des faux-fuyants. Ce qui sait dans cette cabine, seuls Dieu, Sonko et Adji Sarr le savent. Donc, laissons aller au tribunal et chacun se défendra et le juge tranchera. Ousmane Sonko qui a un discours presque religieux mais personne ne comprend ce qu’il fait dans une cabine avec une jeune fille à 22 heures en période de couvre-feu. C’est ça que les sénégalais ne vont jamais lui pardonner.
Vous savez que Sonko a fait une grave erreur de communication. Cela est dû peut-être à la panique. Mais un leader politique aspirant à diriger ce pays ne doit jamais appeler à la violence. Cette violence ne l’empêchera jamais d’aller répondre à la convocation. Et l’Etat a les moyens de faire cesser cette violence. Il faut qu’il se ressaisisse et qu’il parle à ses militants. Qu’ils sachent que force reste à la loi et le droit sera dit. Une fois devant le juge on saura la vérité et personne n’est dupe.