Accusé de viols sous la menace d’une arme par l’employée d’un salon de massage dakarois, le principal opposant à Macky Sall est sous le coup d’un placement en détention. Les détails de la plainte formulée contre lui.
La victime, Adji Sarr, 21 ans, l’accuse d’avoir sexuellement abusé d’elle avant de la menacer de mort. Dans ses déclarations, la jeune femme, qui officie dans un salon de massage sis à Sacré-Coeur, raconte avoir plus plusieurs fois été victime d’abus sexuels de la part de Ousmane Sonko. Ce dernier, raconte-t-elle, qui se présente régulièrement au salon de massage en qualité de client, exigerait à la fin de chaque séance des faveurs sexuelles. « Monsieur Ousmane Sonko se présente régulièrement en qualité de client pour des séances de massage mais à la fin il exige toujours des faveurs sexuelles. Devant mon refus d’assouvir ses pulsions, il m’a un jour étranglée et contrainte à avoir des rapports sexuels avec lui. Confuse et prise de honte, j’ai voulu garder le silence sur cet acte mortifiant, en espérant que cela ne se reproduise pas », détaille la dénommée Adji Sarr dans la plainte dont emedia.sn a eu copie.
« J’ÉTAIS SON OBJET SEXUEL »
A. Sarr affirme également avoir été la victime d’assauts sexuels répétitifs de Sonko. Le leader de Pastef serait revenu à la charge plusieurs fois et l’aurait transformée en objet sexuel sous la contrainte d’une arme à feu. « Mal m’en a pris puisqu’il revient régulièrement et me contraint d’avoir des relations sexuelles avec lui. Et cela sous la menace de me faire disparaitre de la surface de la terre compte tenu de sa toute puissance et sa position dans le pays », soutient la jeune femme dans la plainte.
A. Sarr explique que le député serait toujours détenteur de deux armes à feu portées sous une gaine et avec lesquelles il la menace régulièrement. « Je signale qu’il revient toujours porteur de deux armes cachées sous une gaine, qu’il porte au niveau de la taille, avec lesquelles il me menace. Il m’indique que personne ne pourra me croire si je raconte les faits. Et que dans tous les cas je serais morte avant de pouvoir le faire », déclare-t-elle. Avant d’ajouter : « Aujourd’hui, il m’a transformée en son objet sexuel et je n’arrive plus à vivre sous ses viols répétés. »
Le mis en cause dit n’avoir été informé d’aucune plainte à son encontre, ni par huissier, ni par assignation.