Si nous voulons que notre monde avance, s’humanise davantage, il faut que chaque Nation, chaque pays, chaque communauté, chaque homme où qu’il se trouve garde par devers lui les vertus fondamentales qui firent les grands peuples.
Cela suppose qu’on cesse de toujours vitupérer après l’autre et accepter de faire nous-mêmes notre introspection.
Cela veut dire faire l’analyse correcte des faits qui nécessairement pourraient marquer d’un jalon transcendant notre marche.
Si nous voulons que les autres nous respectent, commençons par nous respecter les uns les autres.
Ne cultivons aucun complexe, surtout pas de supériorité entre nous. Or, nous avons développé entre nous, il faut bien le dire, dans nos relations de tous les jours et souvent de manière maladroite et insidieuse, des comportements d’une violence symbolique de rejet des uns et des autres, parce que tout simplement ils sont issus d’une certaine extraction et stratification sociale.
C’est alors méconnaitre les lois d’évolution des sociétés dans l’histoire. Il n’existe pas de communautés frappées d’une tare congénitale, de communautés forcloses.
Non ! Comme dit Frantz Fanon : « il n’y a que de responsabilités désertées ».
Et nous ajoutons : « d’autres assumées parfois avec une haute estime de soi parfois faussement avec mépris ».
Aussi, nous devons dans nos échanges, dans nos rapports quotidiens, nous cantonner dans les limites de l’acceptable.
Il est d’autant plus urgent, vitale pour la bonne marche de notre société, de promouvoir un nouvel ordre de respect et d’humilité.
C’est aussi là une des voies royales pour que les autres nous respectent.
Pape Amadou Fall