L’Union des parents d’élèves et d’étudiants du Sénégal (UNAPEES) monte au créneau, saluant les positions des autorités étatiques contre l’introduction d’un module sur l’éducation à la santé sexuelle et reproductive dans le système éducatif.
L’UNAPEES s’oppose, ainsi, à « toutes réformes et initiatives qui font abstraction des valeurs culturelles fondamentales de notre pays », dans son communiqué. Lequel rappelle que le module incriminé a été présenté au cours d’un atelier organisé à Saly, les 21, 22 et 23 décembre derniers, sous l’égide de l’UNESCO, avait pour objectif de « capitaliser les bonnes pratiques y compris les modules sur les violences basées sur le genre en milieu scolaire (VGMS). »
Il s’agira, dès lors, « conformément aux TDR de cette rencontre, d’élaborer un module harmonisé de formation des enseignants et du personnel encadrant couvrant à la fois l’ESSR et les VGMS et d’en faire une référence pour renforcer le contenu et les approches pédagogiques », ajoute l’UNAPEES, tout en déplorant l’absence des parents d’élèves à la session.
Ainsi, la tutelle est invitée « à associer et impliquer la communauté parentale, à travers leurs associations, à la conception et à l’exécution des réformes, à la définition des programmes et au choix des contenus, à l’élaboration des projets ayant pour cible les élèves. » Dans ce sillage, l’UNAPEES insiste sur la déclaration de l’internationale de l’éducation sur l’éthique professionnelle, lors de son 3e Congrès mondial, en son article 5 relatif au respect de l’autorité légitime des parents.
D’ailleurs, pour une future école, il est suggéré « la formation d’un citoyen éduqué, enraciné dans ses valeurs culturelles, collectives, spirituelles, morales, civiques et citoyennes positives de son milieu tout en restant ouvert au monde. »