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Affaire des chèques du Trésor volés : Un transitaire paie une caution d'un demi-milliard de F Cfa pour échapper à la prison
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Les secrets de l’arrestation du cambrioleur du Trésor

Après une cavale de 37 jours. Moctar Sall, présumé auteur du spectaculaire cambriolage perpétré à la Direction de l’informatique du Trésor public, a passé sa première nuit en détention ce mercredi 9 avril. Il a été interpellé en plein centre de Sandaga par les hommes de la Sûreté urbaine (SU) de Dakar. Jusque-là introuvable, il est désormais à la disposition de la justice, déterminée à élucider les contours de cette affaire.

Selon L’Observateur, l’enquête a été menée dans la plus grande discrétion. Dès les premiers instants, les éléments de la SU se sont retrouvés face à une scène presque stérile : aucune empreinte exploitable, des traces ADN inexistantes et des techniciens de surface qui avaient effacé les moindres indices. Malgré tout, les enquêteurs ont redoublé d’efforts et fait appel à des techniques modernes de reconstitution numérique pour faire avancer les investigations.

Toujours d’après L’Observateur, c’est dans la nuit du lundi 3 mars 2025 que l’alerte a été donnée. Le bâtiment du Trésor public, situé au 15 rue Malenfant, a été le théâtre d’un cambriolage audacieux. L’auteur a escaladé un arbre pour s’introduire au deuxième étage de l’immeuble, profitant de la pénombre et de la défaillance de certaines caméras de surveillance. Ce qu’il ignorait, c’est que des caméras publiques et privées, réquisitionnées par les forces de l’ordre, allaient permettre d’identifier une silhouette grimpant à l’arbre.

Toujours selon les informations obtenues par L’Observateur, le cambrioleur a emporté deux ordinateurs connectés au serveur central, contenant des données sensibles sur les finances de l’État, ainsi qu’une somme d’environ 200 000 FCFA. Ce vol a provoqué un véritable branle-bas au sein de l’administration. Malgré le manque de preuves scientifiques, les enquêteurs n’ont pas baissé les bras. Comme le rapporte encore L’Observateur, la SU a exploité les données des caméras de vidéosurveillance et procédé à des réquisitions auprès des opérateurs téléphoniques. Cette stratégie a permis d’isoler un numéro de téléphone suspect, revenant de manière récurrente dans la zone ciblée. Son détenteur : Moctar Sall.

L’Observateur indique que ce dernier a été géolocalisé à Sandaga, où les policiers ont organisé une opération discrète et rapide. Interpellé sans résistance, le mis en cause a été conduit dans les locaux de la SU pour audition. Pendant son interrogatoire, Moctar Sall s’est montré coopératif. Il a reconnu les faits et déclaré avoir agi seul. Originaire de Banadji, dans le nord du pays, il a également révélé l’identité de son receleur, un certain Malaw, actuellement en fuite. Une information confirmée par L’Observateur, qui précise que l’enquête se poursuit pour retrouver les deux ordinateurs volés.


Lors d’un échange troublant avec les enquêteurs, le suspect aurait déclaré, selon L’Observateur : « Pour être franc avec vous, j’avais complètement oublié cette affaire de cambriolage, jusqu’au moment où vous m’avez arrêté. » À l’issue de sa deuxième journée de garde à vue, Moctar Sall reste détenu. L’objectif est désormais d’arrêter le receleur et d’évaluer les dégâts causés par ce vol. Les forces de sécurité, elles, savourent le fruit d’un travail de fourmi, réalisé loin des projecteurs. Comme le souligne enfin L’Observateur, cette affaire illustre à quel point la patience et la discrétion peuvent être les meilleures armes des enquêteurs. Le dossier suit son cours.

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