N’y a-t-il eu jamais des séances de modélisation ? N’y a-t-il eu jamais des évaluations sur le site ?
En tout cas l’incendie qui vient de se déclarer sur le site de Ngadiaga montre nos limites.
Nous avons été longtemps aveugles sur nos capacités, nos possibilités.
Nous avons toujours était secours en cas d’incendie, c’était soit les pompiers français, soit les marines américains.
Mais maintenant que nous avons été laissés à nous-mêmes, voilà que nous montrons très souvent nos limites.
Depuis dimanche, nous ne parvenons pas à maitriser un simple jet de gaz en flammes sur le site de Ngadiaga.
Dans un premier temps, nous avons essayé avec les moyens dérisoires du bord.
Dans un second, on a fait appel aux pompiers de Tivaouane.
Mais alors que nous croyons que la question avait été réglée surtout après la déclaration de Bachir Dramé responsable de la communication de Petrosen, voilà qu’on apprend que le feu court toujours et que les flammes continuent à défier les maisons proches des habitants de Ngadiaga.
Est-ce rassurant pour un pays qui, dans quelques années, va devenir un exportateur de pétrole? Devons-nous toujours contester avec notre légèreté et avec le corona aussi comme dit Big-Mack ?
Ce qui est certain c’est qu’être sénégalais n’est pas rassurant.
Et quand nous manquons des « rendez-vous » sur le continent, nous le devons surement à notre responsabilité légère soucieuse de l’appât du gain et non des questions de sécurité.
Ce n’est point notre fort.
CEBE