À l’occasion de la Journée Internationale de la Francophonie et de la Journée Mondiale du Conte, madame Diouf l’administration de la Place du Souvenir Africain a organisé une cérémonie mémorable. Cet événement s’est tenu sous la présidence effective de Monsieur Bakary Sarr, Secrétaire d’État à la Culture et aux Industries Créatives.
Madame Diouf à souligné l’importance de ces journées qui célèbrent non seulement la langue française, mais aussi la richesse des histoires et des contes qui font partie intégrante de notre culture : “ Nous célébrons deux dates la journée internationale de la Francophonie et la journée mondiale du conte, qui est organisée par la place du Souvenir Africain en prélude à ces deux journées qui se sont coïncider, on a organisé un concours qui s’appelle Plumes et voies des lycéens et des collégiens.
L’objectif de ces concours-là, c’était de revisiter l’œuvre des grandes personnalités de l’Afrique et de la diaspora, mais aussi de les donner un modèle aux jeunes générations et aux jeunes dans les établissements . On a eu 34 participants dans les deux catégories . On a eu à primer l’ensemble des participants, mais on a quand même donné la part belle aux six premiers, c’est-à-dire les trois premiers en voies et les trois premiers en plumes. Donc ce concours-là est important pour nous et pour les établissements aussi, parce que ça permet de relever un peu le niveau d’écriture, mais aussi de promouvoir la récitation qui est aujourd’hui un cours qui est en voie de disparition dans les établissements “ . Monsieur Bakary Sarr, dans son discours, a également mis l’accent sur la nécessité de valoriser la langue française et les arts narratifs : “ Ces deux célébrations qui coïncident. D’abord pour la journée internationale de la francophonie. C’est important parce que nous avons en focale la langue française qui est une langue d’enseignement, la langue officielle du Sénégal qui est un héritage. Mais c’est aussi une langue qui est entrée dans notre quotidien, qui a fait l’histoire et qui est un instrument pour toute l’Afrique qui a hérité de cette colonisation.
Le français qui est langue d’enseignement aussi évolue, évolue, le monde évolue, la société évolue, les populations évoluent et cette langue rencontre en même temps le numérique, les nouvelles technologies. Alors ce croisement entre le français et les nouvelles technologies prend en même temps la coloration locale.Alors la question qui se pose, comment est-ce que le français va continuer justement à partager l’espace avec les langues nationales qui nécessairement dans leur culture, dans leur contenu doivent intégrer également les contenus. C’est la grande question.
Les résultats attendus pour cette journée internationale, c’est de réfléchir également sur l’évolution de la société, sur comment faire en sorte que justement nos sociétés puissent à la fois s’appuyer sur le français, mais également intégrer nos langues, nos réalités, nos valeurs dans les pratiques du français. Ça c’est un premier aspect. Le deuxième aspect justement, c’est la célébration de la journée mondiale du Conte. Nous savons très bien que le Conte est une boîte, c’est une boîte imaginaire. Ce sont des lieux de lecture, c’est également la dimension pédagogique du Conte .
Le Conte fait partie justement de ce patrimoine qu’il faudra valoriser, qu’il faudra transmettre, qu’il faudra enseigner à la jeunesse comme aux adultes, pour que l’Afrique, le Sénégal puissent à la fois trouver un ancrage dans ses valeurs, mais également profiter de cette sédimentation riche dans la diversité culturelle et souveraine au monde “ .
L’événement a également été l’occasion de récompenser les lauréats de deux concours organisés dans différents établissements de Dakar: le concours de la voix et le concours d’écriture. Les lauréates, toutes deux des jeunes filles, ont su captiver le jury par leur talent et leur créativité. La célébration de la Journée Internationale de la Francophonie et de la Journée Mondiale du Conte à la Place du Souvenir Africain a été une occasion de rassembler des voix diverses autour de l’amour de la langue et de la narration.
Fatou Ba