La Confédération africaine de football (CAF) a pris une série de mesures concernant la formation des techniciens africains, pour amener les fédérations nationales et les clubs à choisir des techniciens locaux, a-t-on appris de son directeur chargé du développement.
« Je pense qu’en misant sur la qualité de nos entraîneurs, il y aura plus d’opportunités dans le choix des entraîneurs, pour que, lorsqu’il s’agit de choisir un entraîneur, les fédérations et les clubs donnent plus d’opportunités à ceux qui sont à la maison », a dit l’Angolais Raoul Chipenda dans un entretien publié sur le site internet de la CAF.
« Les règles et procédures de la convention des entraîneurs de la CAF font partie d’une procédure mondiale de reconnaissance mutuelle des diplômes d’entraîneurs, entre les confédérations », a-t-il rappelé.
Par conséquent, ces règlements et procédures doivent être conformes aux principes internationaux de la formation des entraîneurs, a-t-il ajouté, rappelant que la CAF avait suspendu l’organisation de cours d’entraîneurs en Afrique en juillet 2017, en raison d’irrégularités constatées dans la formation.
« Nous avons commencé à travailler sur la première convention des entraîneurs de la CAF, ce travail s’est achevé en décembre 2018 et a impliqué la commission technique et de développement de la CAF, son groupe d’experts techniques, ainsi que la direction de la confédération continentale », a expliqué Raoul Chipenda.
Selon lui, le projet de convention a été partagé avec les directeurs techniques des fédérations nationales de football, pour qu’ils puissent l’appliquer.
APS