Nouveau coup dur pour la communauté LGBT+ du Ghana. Les législateurs du pays ont réintroduit une loi anti-LGBT+. Les législateurs ghanéens ont réintroduit un projet de loi qui pourrait devenir l’un des textes législatifs anti-LGBT+ les plus restrictifs d’Afrique, après qu’une précédente tentative d’adoption a échoué.
Adopté le 28 février par le Parlement, le projet de loi expose désormais à une peine allant jusqu’à trois ans de prison toute personne s’identifiant comme LGBT+, cinq ans de prison pour « la promotion, le parrainage ou le soutien délibérés d’activités LGBT+ », et jusqu’à dix ans pour les « campagnes LGBT + à destination des enfants ».
L’année dernière, le ministère ghanéen des finances a averti que le projet de loi, s’il était promulgué, pourrait compromettre un financement de 3,8 milliards de dollars de la Banque mondiale et faire dérailler un programme de prêts de 3 milliards de dollars du Fonds monétaire international.