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This handout picture taken an distributed by the Senegalese Presidency on March 28, 2024 shows Senegalese opposition leader Ousmane Sonko (2nd R), outgoing Senegalese President Macky Sall (R) and Senegal's president-elect Bassirou Diomaye Faye (3rd R) walking at the Presidential palace in Dakar. RESTRICTED TO EDITORIAL USE - MANDATORY CREDIT "AFP PHOTO / Senegalese Presidency " - NO MARKETING NO ADVERTISING CAMPAIGNS - DISTRIBUTED AS A SERVICE TO CLIENTS (Photo by SENEGALESE PRESIDENCY / AFP) / RESTRICTED TO EDITORIAL USE - MANDATORY CREDIT "AFP PHOTO / Senegalese Presidency " - NO MARKETING NO ADVERTISING CAMPAIGNS - DISTRIBUTED AS A SERVICE TO CLIENTS

CHIFFRES FALSIFIÉS, DETTE, AMNISTIE, POURSUITES JUDICIAIRES: Le recadrage salé de Macky à Sonko

L’ex-président sénégalais s’est encore exprimé sur la remise du rapport de la Cour des comptes qui accrédite la thèse d’une grave dérive de la gestion des finances publiques au cours de son second mandat. Il rejette toutes les accusations en bloc, dénonçant une cabale politique.

En marge d’un déplacement en Afrique du Sud le 27 février 2025 pour lancer « La déclaration du Cap », une initiative visant à alléger le fardeau de la dette des pays du continent, Macky Sall a balayé les accusations sur la falsification des chiffres sur les finances publiques du Sénégal durant son dernier mandat. Pour l’ancien président sénégalais, c’est l’heure de la riposte. « Ces propos sont faux, totalement faux. Attendons que la justice confirme ou infirme avant d’accuser les gens », a réagi Macky Sall dans un entretien avec Jeune Afrique.

« Le procès sur la dette est un procédé politique »

« Je m’inscris totalement en faux contre ces allégations de falsifications. C’est un procédé politique. Nous avons toujours travaillé en toute transparence avec l’ensemble des partenaires. Chaque année, la Cour des comptes a certifié les comptes financiers de l’État du Sénégal. C’est trop facile de revenir après et de dire que tout cela était faux », a déclaré Macky Sall. Selon lui, « tout cela est ridicule ». « J’ai été informé du niveau d’endettement en même temps que tout le monde, par la bouche du Premier ministre. À aucun moment, on ne nous a demandé notre version des faits », a-t-il martelé.

Pour l’ancien chef d’État, il est impossible de masquer certaines transactions financières. « La dette extérieure ne peut être minorée. C’est de la dette multilatérale ou bilatérale. Il est impossible de la dissimuler, car les transactions transitent par la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) », a expliqué le leader de l’Alliance Pour la République (APR).

Le 26 septembre dernier, le Premier ministre Ousmane Sonko lui reprochait, ainsi qu’à certains de ses collaborateurs, d’avoir fourni des données erronées concernant les comptes publics du Sénégal, dont la dette et le déficit budgétaire. « Les autorités que nous avons remplacées ont menti au pays et aux partenaires », avait soutenu le chef du gouvernement lors d’un point de presse. « J’ai laissé un pays où les indicateurs étaient au vert », s’était-il défendu. Selon Macky Sall, la dégradation de la note du Sénégal par l’agence Moody’s, le 4 octobre dernier, est directement liée aux déclarations faites par l’actuel Premier ministre. Cette note avait été réduite en raison de la hausse du déficit budgétaire et du niveau d’endettement observés entre 2019 et 2023, selon le ministère sénégalais des Finances et du Budget.

«La Cour des Comptes mélange tout… »

L’ancien président sénégalais Macky Sall a aussi réagi sur le rapport de la Cour des comptes. Il accuse l’institution de « tout mélanger » et dénonçant une attaque à visée politique. « La Cour des comptes mélange tout », a-t-il martelé, en réponse aux critiques sur une sous-évaluation présumée de la dette publique. En effet, selon le rapport, les comptes arrêtés à fin 2023 auraient minoré la dette du pays d’environ 25 %, portant son niveau à près de 100 % du PIB en fin d’année et à 110 % en 2024.

Macky Sall a réfuté ces chiffres et a assuré qu’il est impossible de masquer la dette extérieure du Sénégal. « C’est la dette multilatérale ou bilatérale. Il est impossible de la dissimuler car toutes les transactions passent par la BCEAO », a-t-il indiqué Il a estimé que la Cour des comptes a principalement mis en avant des questions liées à la dette intérieure, notamment les emprunts contractés par le Trésor public auprès des banques locales. « Ce sont des opérations normales », a-t-il affirmé, expliquant que ces crédits relais permettent au pays d’assurer des dépenses courantes en attendant le décaissement de fonds de bailleurs internationaux comme l’Agence française de développement, la Banque islamique de développement ou la Banque africaine de développement. « Le gouvernement n’est en rien impliqué dans ces sujets », a-t-il souligné.

Pour Macky Sall, les accusations portées contre lui ne relèvent pas d’un problème de gestion financière, mais d’une volonté du nouveau pouvoir de décrédibiliser son bilan. Il affirme n’avoir jamais été consulté ni interrogé pour l’élaboration du rapport. « J’ai été informé du niveau d’endettement en même temps que tout le monde, par la bouche du Premier ministre. »

« Je n’ai peur de rien… Rien ne m’empêche d’aller au Sénégal »

L’ancien président de la République, Macky Sall, s’est exprimé sur l’actualité politico-judiciaire du Sénégal notamment sur les menaces de poursuites judiciaires brandies par le tandem Diomaye-Sonko. « Je n’ai pas peur des menaces du nouveau régime de lancer des poursuites contre moi. Je n’ai peur de rien. Ils peuvent poursuivre s’ils veulent. J’ai choisi de vivre au Maroc comme mes prédécesseurs ont choisi librement d’aller en France. Rien ne m’empêche d’aller au Sénégal et je n’exclus pas d’y retourner », a-t-il fait savoir.

Il a également tenu à rappeler qu’il aurait pu briguer un troisième mandat, mais qu’il avait choisi de ne pas le faire. « Le troisième mandat serait passé, mais j’ai préféré la voie de la démocratie », a-t-il déclaré. Macky Sall est aussi revenu sur la loi d’amnistie votée sous sa présidence, qui avait permis la libération de plusieurs détenus politiques. Selon lui, cette décision visait à pacifier le climat sociopolitique après trois années marquées par des tensions et des manifestations. « Nous sommes allés aux élections de manière apaisée. Ils ont gagné. Ils n’ont qu’à travailler au lieu de critiquer ce qui a été fait ces douze dernières années », a-t-il expliqué.

Répondant aux critiques de l’actuel régime sur son bilan, il a conclu avec fermeté : « Ils ont gagné. Ils n’ont qu’à travailler au lieu de critiquer ce qui a été fait ces douze dernières années.»


G E NDIAYE

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un commentaire

  1. Sonko n’est en mesure d’ecrire ce document, en plus Sonko n’est pas comparable a Macky, ce que ce dernier a eu a gerer et plus important en nombre que l’age de Sonko.

    Sonko: inpecteur des impots
    Sonko : maire de Ziginchor!

    ———— rien d’autres
    j’allais oublier. SONKO: client loyal de SWEET BEAUTE!

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