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ECOLE OUAKAM 6 Une enseignante insulte ses élèves, la vidéo devient virale, l’Unapees réclame des sanctions 

Dans une vidéo virale sur les réseaux sociaux, on y voit une enseignante faire vivre un véritable calvaire à ses élèves et les insulter de mère. L’Union nationale des parents d’élèves et d’étudiants du Sénégal (Unapees) a décidé de saisir les autorités afin que des sanctions puissent être prises à l’endroit de l’institutrice.

  Entre élèves et professeurs, ce sont souvent des relations conflictuelles. En 2021, un professeur officiant au lycée de Sanghé Thiès avait reçu d’un élève un morceau de brique à la tête. Il a été admis aux urgences de l’hôpital régional de Thiès.

En 2024, un élève en classe de 4e dans un collège de Podor (Nord) avait violemment tabassé son professeur de mathématiques et de SVT à l’aide d’une chaîne de vélo, le blessant à la tête. Suffisant pour que les enseignants suspendent les cours en guise de protestations.  Mais cette fois-ci, c’est la boule qui semble tourner. Une vidéo partagée sur le réseau social tiktok a enregistré près de 50 mille vues en moins de 20 heures.  Une enseignante face à ses élèves, injuriant à tout va. Des insultes de père et de mère. Mais la vidéo censurée pour ne pas faire passer les propos injurieux de celle qui semblerait être l’institutrice a eu lieu à l’école élémentaire Ouakam 6 en face de la cité comico. L’incident a effrayé plus d’un. 

Sur place, impossible de soutirer quelques mots ni aux potaches, ni aux instituteurs et instructeurs présents au sein de l’établissement. « Nous n’avons pas d’explications à vous donner hormis à notre tutelle », nous balance-t-on.

 Qu’est ce qui a motivé ce déversement de colère sur les écoliers ? Pas de réponse de la part de la directrice.  Malgré la fin des cours pour en savoir plus, pas de témoins.  La directrice s’est interposée en veillant scrupuleusement à ce que les potaches évitent au maximum les questions

Face à la gravité des propos et relayés à travers les réseaux sociaux, des procédures judiciaires sont engagées.

Mais cette affaire ne plaît guère à Abdoulaye Fané, le président de l’Union des élèves et étudiants du Sénégal. Interpellé par nos soins, il s’est dit « sidéré » et « abattu » par ce qu’il a vu à travers cette vidéo et les propos aigres-doux de l’enseignante à l’endroit des apprenants. « Elle a insulté de manière vulgaire et des menaces. C’est à ne rien comprendre mais je suis choqué par cette attitude de la dame. Il est déplorable de constater que c’est une femme. Elle n’a pas sa place à l’école », a déploré Abdoulaye Fané. A l’en croire, de jour en jour il existe des enseignants modèles mais celle-ci fait partie des brebis galeuses. « Il faut l’identifier et demander aux autorités académiques de prendre des mesures et que des sanctions soient prises. Cela va permettre aux autres de ne plus proférer des insultes et des menaces dans l’espace scolaire », a-t-il affirmé.

Le châtiment corporel interdit dans les écoles

 Au Sénégal la protection des enfants contre les violences physiques et verbales en milieu scolaire est encadrée par plusieurs textes législatifs et réglementaires. Dès 1972 le décret numéro 72-871 du 13 juillet 1972 portant organisation de l’enseignement primaire et élémentaire a interdit les châtiments corporels dans les écoles. L’article 14 de ce décret stipule que « les seules mesures autorisées sont la réprimande verbale, la retenue après la classe, l’exclusion temporaire de 1 à 8 jours et l’exclusion définitive. »


Plus récemment l’article numéro 02-4830 du 8 octobre 2014 relatif au principe directeur des règlements intérieurs des établissements d’éducation et de formation a renforcé cette interdiction. Ce texte impose aux établissements scolaires publics et privés de garantir un environnement propice aux enseignements et aux apprentissages en assurant, entre autres, la sécurité et la santé des élèves. Il a interdit explicitement toute forme de violences physiques et verbales, ainsi que le harcèlement. Cependant, des cas récents de violence verbale et physique continuent d’être signalés dans certaines écoles soulignant ainsi les difficultés d’applications effectives de ces mesures. Ces incidents rappellent l’impérieuse nécessité d’une mobilisation accrue des acteurs éducatifs et communautaires afin de garantir un environnement d’apprentissage véritablement sûr et respectueux des droits de l’enfant. 

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