Uploader By Gse7en
Linux rewmi 5.15.0-126-generic #136-Ubuntu SMP Wed Nov 6 10:38:22 UTC 2024 x86_64
Lutte: Le CNG sanctionne durement Blindé pour 2 ans ferme, Zambala prend un an sans lutter
Lutte: Le CNG sanctionne durement Blindé pour 2 ans ferme, Zambala prend un an sans lutter

Suspension de la sécurisation des « Combats de Lutte »: La nouvelle équipe du CNG, au banc des accusés

Des questions autour de la sécurité encore et toujours subsistent. Police, promoteurs, lutteurs ou supporters on se renvoie la responsabilité. La police via ce communiqué fait état de manquement. Assez pour ne plus assurer la couverture sécuritaire des combats jusqu’à nouvel ordre. D’ailleurs, le ministère des Sports s’est « incliné » devant la mort de Babacar Diagne et dénonce une dérive. La CNDH-S recommande une suspension provisoire des combats face aux multiples violences.

Tout un carnage, un désordre total auquel on assiste à chaque grand combat à l’arène nationale. Selon le communiqué de la police, de nombreux amateurs, malgré l’achat de leurs billets, ont été empêchés d’accéder au stade en raison de l’atteinte de la jauge maximale. Face à ce risque de débordement, les forces de l’ordre ont procédé à la fermeture des portes. Cependant, cette mesure n’a pas empêché un déchaînement de violences après le combat, entraînant des actes de vandalisme, la destruction de biens publics et privés, ainsi que des agressions.

Le drame a culminé avec l’agression mortelle d’un jeune dans la banlieue dakaroise.  Pourtant en juillet dernier l’ancien Comité de gestion sous Bira Sène avait pris les mesures pour siffler la fin tardive des galas de lutte. Les grands combats sont plus tolérés au-delà de 20 heures. Bira Sène n’avait pas manqué de rappeler dans une note « les pénalités financières. « Le temps de préparation des combats préliminaires est strictement limité. Une batterie de mesures portant son intérêt au respect strict. Toutefois ce rectificatif avait provoqué l’ire des acteurs.

Avec l’arrivée de Malick Ngom on a eu un retour aux vieilles pratiques. Bonne ou mauvaise rupture ? Les conséquences parlent… Des horaires tardifs, des promoteurs qui n’en font qu’à leur propre tête ou à l’intérêt de leur business ? Des interrogations parmi tant d’autres. Ne doit-on pas sanctionner les promoteurs pour manquement ? Ne sacrifie-t-on pas ces lutteurs et tout ce beau monde autour de cette activité sportive ? Personne ne veut trancher. Où va-t-on avec ces pratiques qui coûtent énormément à d’honnêtes citoyens ? Le monde de la lutte attend de voir la suite. Ce qui est sûr c’est que cette décision à fort impact.

Des acteurs plaident pour la concertation

Au lendemain de cette décision prise par le ministre de l’Intérieur, les réactions n’ont pas manqué.  Nombreux ont été les acteurs qui ont plaidé pour la concertation en vue de trouver une solution. Une décision qui reste une pilule amère. C’est le cas de Balla Diouf, ancien lutteur qui s’est dit surpris par cette décision. « La lutte c’est un grenier d’emploi et je ne comprends pas pourquoi. Il est urgent de discuter et de trouver un terrain d’entente entre les différents acteurs concernés », a-t-il avancé. ?

Mais pour Abdoulaye Dembélé chroniqueur de lutte, il y a des choses qui se passent dans la lutte mais si les gens ne respectent pas les règles, la responsabilité sera amputée au Cng. Même son de cloche pour Doudou Diagne Diecko, le président des amateurs de lutte. A l’en croire, tout le monde se dit surpris.  « Sous le magistère de Bira Sène, les autorités avaient accordé leur violon avec le Cng.  Mais cette nouvelle direction a failli. Il faut discuter alors nous prions le ministre de revenir sur sa décision avant le démarrage du mois de ramadan », a réagi ce dernier.   A ce titre il a souligné que les autres lutteurs doivent s’inspirer leur supporter car ces violences répétitives ne règlent pas la situation car cela cause beaucoup de tort aux populations.

Mort de Babacar Diagne : Le ministre des Sports condamne « cette dérive »

Le décès tragique de Babacar Diagne, survenu après une agression dimanche 16 février 2025, a suscité une vive émotion au sein de l’opinion publique. Dans un communiqué, la ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture a exprimé son indignation face à cet acte de violence, survenu alors que la victime rentrait chez elle après avoir assisté au combat entre Ama Baldé et Franc, à l’Arène nationale.  « Les circonstances atroces au cours desquelles le sieur Babacar Diagne a trouvé la mort nous interpellent encore une fois sur la violence qui gangrène notre société », a déclaré la ministre, déplorant qu’un événement sportif, censé être un moment de joie et de partage, puisse conduire à de tels drames.

Condamnant avec la plus grande fermeté ces actes, elle a appelé à une prise de conscience collective, notamment auprès de la jeunesse, afin d’éviter de nouvelles tragédies. « Nous en appelons à une prise de conscience des populations et de la jeunesse en particulier pour éviter ces situations malheureuses », a-t-elle insisté.

La CNDH-S recommande une suspension provisoire des combats face aux multiples violences

La CNDH-S réagit après l’annonce de la Police nationale de cesser, jusqu’à nouvel ordre, la couverture sécuritaire des combats de lutte. Une décision qui soulève des interrogations quant à la gestion de la sécurité lors de ces événements sportifs. Hier dans la journée, dans un communiqué, ladite commission a indiqué que « face à la montée des violences après les combats de lutte, la CCDH-S (Commission Nationale des Droits de l’Homme du Sénégal) a tiré la sonnette d’alarme avant d’exprimer « sa vive inquiétude et recommande la suspension provisoire de cette discipline jusqu’à la mise en place de mesures de sécurisation renforcées. » Si la Commission reconnaît la lutte comme un patrimoine culturel majeur au Sénégal, elle insiste sur l’impératif de préserver l’ordre public et la sécurité des citoyens. « Le sport est un droit fondamental, mais son exercice ne doit pas entraver la liberté et la sécurité d’autrui”, a-t-elle rappelé.

Ces dernières années, les incidents violents après les combats se multiplient, avec des affrontements entre supporters, des agressions et des actes de vandalisme. Cette situation nuit non seulement à l’image de la lutte sénégalaise, mais met aussi en péril la cohésion sociale et le vivre-ensemble.

MOMAR CISSE


 

Vérifier aussi

chanvre

Le Nigérian consommait de la cocaïne « pour soigner l’hypertension »

Wilson E., commerçant de nationalité Nigériane, présenté comme un dealer, est condamné hier, à purger …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *