Top Infos Rewmi du 06/02/2025: L’Armée détruit plusieurs hectares de champs de chanvre indien à Kolda….Braquage d’une station d’essence à Touba…La première dame Marie Khone Faye reçue par Serigne Mountakha….Un incendie ravage trois cantines au marché Saint-Maur….Un malade mental tue un ressortissant français à Grand-Mbour…Hausse des denrées et l’approche du Carême et du Ramadan..
La première dame Marie Khone Faye reçue par Serigne Mountakha
Le Magal dédié à la mère de Khadim Rassoul, Sokhna Diarra Bousso, sera célébré demain jeudi 6 février 2025. À la veille de ce grand événement religieux, Porokhane est devenu le point de convergence des fidèles, d’hommes politiques et de personnalités du pays. Après le président de l’Assemblée nationale El Hadj Malick Ndiaye, le ministre de l’Assainissement et de l’Hydraulique Cheikh Tidiane Dièye, l’ancien maire de Dakar Barthélemy Dias, la première dame Marie Khone Faye a été aussi reçue par le khalife général des mourides à Porokhane. Elle était accompagnée de Sokhna Bally Mbacké, l’épouse de Serigne Mountakha Mbacké.
L’Armée détruit plusieurs hectares de champs de chanvre indien à Kolda
L’Armée a annoncé, mercredi, la destruction de plusieurs hectares de champs de chanvre indien à Saré Koundian, dans la région de Kolda. « Les unités de la Zone militaire N°6 ont procédé à la destruction de plusieurs hectares de champs de chanvre indien à Saré Koundian, dans la région de Kolda », informe la Direction de l’information et des relations publiques des Armées (DIRPA) sur son compte X. Avec des images à l’appui, l’Armée souligne que « cette activité rentre dans le cadre de la lutte contre la criminalité et les trafics illicites dans cette zone frontalière avec la Guinée ».
Un incendie ravage trois cantines au marché Saint-Maur
Un incendie dont l’origine n’a pas encore été déterminée s’est déclaré au marché Saint-Maur de Ziguinchor dont trois cantines ont été ravagées par les flammes dans la nuit de mardi à mercredi. Les sapeurs-pompiers, alertés, ont réussi à circonscrire rapidement le feu avec l’aide des commerçants. « Trois cantines ont été complètement ravagées par le feu. Heureusement, les sapeurs-pompiers et les commerçants ont réussi à maîtriser rapidement le feu », a déclaré Serigne Kassé, secrétaire général du marché Saint-Maur, communément appelé Boucotte. « Il y a des dégâts importants mais aucune perte en vie humaine [n’a été enregistrée] », a précisé le capitaine Mansour Faye, commandant de la 41e compagnie d’incendie et de secours de Ziguinchor, dont les services avaient mobilisé deux véhicules incendiés, un fourgon, une ambulance et un véhicule d’intervention rapide. L’incendie qui s’est déclaré vers 22 heures a finalement été maîtrisé aux alentours de 23h 30. Selon le capitaine Faye, la tâche des secouristes a été rendue difficile par le fait que le marché Saint-Maur se trouve dans une zone difficile d’accès. Le 6 décembre dernier, un violent incendie survenu dans le même marché avait entraîné des dégâts matériels évalués à 1, 5 milliard de francs CFA. Cet incendie avait ravagé des magasins et installations commerciales érigés sur une emprise de 4000 mètres carrés.
Braquage d’une station d’essence à Touba
Six braqueurs encagoulés, dont deux armés de fusils de chasse, ont attaqué la station d’essence Ola sise entre Ndindy et Touba, dans la nuit du mercredi, entre 3 h et 4 h. Les assaillants ont d’abord ligoté le vigile de la station avant d’opérer, alors que les quatre employés qui dormaient dans la boutique ont pris la fuite pour sauver leur peau. Après avoir vidé le coffre-fort, les braqueurs ont tiré des coups de feu en l’air, lors de leur retraite, pour dissuader toute résistance. Alertés, les gendarmes de la brigade de proximité de Ndindy ont débarqué sur les lieux ainsi que leurs collègues de la brigade de recherches de Touba. Ils ont retrouvé le pick-up abandonné à quelques mètres par les six braqueurs. Après les constats d’usage, les enquêteurs de la BR sont repartis avec des images des caméras de surveillance de la station-service. Le gérant de la station Ola a estimé le préjudice à plus de six millions de francs CFA. La gendarmerie poursuit ses investigations pour démanteler le gang.
Un malade mental tue un ressortissant français à Grand-Mbour
Un malade mental d’une quarantaine d’années a poignardé un ressortissant français du nom de René. Le malade mental ne cessait de troubler la quiétude de ses voisins et du quartier. Le drame est survenu à Grand-Mbour, sur la route de l’hôpital Thierno Mouhamadou Barro. Sous le choc, Véronique Guignane Mbaye, épouse de la victime et propriétaire du restaurant « Chez Vero », revient sur le drame. « J’ai plusieurs fois interpellé son père sur la situation de son fils pour qu’il le fasse soigner. Je lui avais même suggéré de l’amener voir un guérisseur sérère pour qu’il retienne ses mains et ses pieds afin qu’il cesse de frapper les gens. Je lui avais même remis un numéro. Le jeune homme ne cesse de nous attaquer. La première fois, il a lancé des briques sur la terrasse où je tiens un restaurant et il a cassé des chaises. Son père nous a présenté des excuses à chaque fois.
Un malade mental tue un ressortissant français à Grand-Mbour (suite)
Malheureusement, le pire est arrivé. J’étais partie au marché quand ma sœur m’a appelée pour m’informer. Je suis revenue en hâte et quand j’ai voulu monter, les policiers et les sapeurs-pompiers m’ont refusé l’accès », explique-t-elle. Elle poursuit : « C’est celui qui est mort qui a perdu, alors que ce malade mental, lui, vit encore. Ses parents devaient prendre leurs responsabilités. Ils me disent que leur fils a des papiers qui prouvent sa maladie. Et alors ! C’était à eux de prendre leurs responsabilités. » Auparavant inquiète de la situation, la restauratrice avait saisi la police. Le père du meurtrier malade mental fut alors sommé de prendre ses responsabilités. En vain. Et, malheureusement, l’irréparable s’est produit. « J’étais au marché quand ma sœur m’appelle pour me dire que mon mari venait d’être poignardé par notre voisin. Il a reçu beaucoup de coups. Quand on a un malade mental, on a l’obligation de le soigner et de ne pas mettre en danger la vie de ses voisins », se désole Véronique.
Hausse des denrées et l’approche du Carême et du Ramadan
A l’approche du Carême et du Ramadan, les associations de consommateurs du Sénégal sonnent l’alarme concernant une possible hausse des prix des denrées alimentaires de première nécessité. Le L’Union nationale des consommateurs du Sénégal (UNCS), le Réseau des usagers du service public (RUSP) et la Confédération des syndicats autonomes du Sénégal (CSAS) ont tenu une conférence de presse, ce mercredi 05 février à Dakar pour exprimer leurs préoccupations. Ces associations ont souligné que, traditionnellement, ces périodes de jeûne sont souvent marquées par une augmentation des prix des produits de base. Ce qui met une pression supplémentaire sur les ménages, en particulier ceux à revenus modestes. Le Carême et le Ramadan sont des moments de grande importance religieuse, mais aussi de forte consommation alimentaire, notamment de produits comme le riz, les légumes, les huiles et les viandes. Dans leur déclaration, les organisations ont exhorté les autorités sénégalaises à prendre des mesures préventives pour éviter une inflation injustifiée. Ainsi, elles ont appelé à une surveillance renforcée des prix, à une régulation stricte du marché et à la mise en place de mécanismes de contrôle pour garantir que la hausse des prix soit raisonnable et justifiée.
Le ministère annonce le début des versements des allocations d’études ce jeudi 6 février
Face à la grogne des étudiants, le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) a annoncé, via un communiqué officiel daté du 5 février 2025, le début du paiement des allocations d’études pour le mois de janvier 2025. Selon ce document signé par le Directeur des Bourses, Jean Amédée Diatta, « les versements commenceront ce jeudi 6 février 2025. » Le ministère précise également que « le paiement des allocations en retard, couvrant la période d’octobre 2023 à septembre 2024, se fera progressivement, en raison des montants élevés concernés. » Cette décision intervient alors que des étudiants en Master de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar ont manifesté, ce mercredi, pour réclamer le paiement de leurs bourses. Ce mouvement de protestation a dégénéré en affrontements avec la police, illustrant la frustration grandissante des étudiants face aux retards récurrents dans le paiement de leurs allocations.