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Regulation des motos deux roues: Les conducteurs de taxi-moto
Regulation des motos deux roues: Les conducteurs de taxi-moto

Regulation des motos deux roues: Les conducteurs de taxi-moto demandent une audience avec le PM

Le Syndicat National des Conducteurs de Taxi-Moto (SNCTM), affilié à la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS), a convoqué un point de presse pour alerter l’opinion publique sur les défis auxquels ils font face suite aux récentes mesures de régulation annoncées par le gouvernement. Ces mesures, perçues comme une menace pour leur subsistance, ont conduit les conducteurs à exprimer leur mécontentement et leur désir urgent de dialogue avec les autorités, en particulier avec le Premier Ministre Ousmane Sonko.

Depuis plusieurs mois, le gouvernement sénégalais a mis en place un système de régulation visant à encadrer le secteur des transports, notamment les taxis-motos. Ces mesures, qui incluent des exigences de licence plus strictes et des contrôles de conformité, sont censées améliorer la sécurité et la qualité du service. Cependant, les conducteurs de taxi-moto estiment que ces régulations entravent leur capacité à travailler et mettent en péril leur revenu quotidien.

Lors du point de presse, le président du l’association du SNCTM, Ansoumana  Badji, a exprimé son inquiétude face à l’impact potentiel de ces mesures sur la vie des conducteurs :  « Nous ne sommes pas contre la régulation, mais les modalités de mise en œuvre doivent tenir compte de la réalité de notre métier, nous tenons à encourager toute politique ou initiative visant à renforcer la prévention et la sécurité routière, car nous considérons que le secteur contribue aujourd’hui à l’économie nationale grâce aux facilités qu’il offre, mais aussi permet à des milliers de jeunes sénégalais de subvenir à leurs problèmes. »

Il ajoute : « Notre syndicat est représenté dans 12 sur les 14 régions du Sénégal, et les remontées d’informations ne partagent pas un lendemain calme et apaisé, car aucune consultation préalable n’a été effectuée en amont à ces mesures et processus d’immatriculation en cours de souffle de beaucoup de manquements qu’il urge à corriger notamment. » Pour les manquements de défis de ressources humaines dans les services régionaux des mines, la non-effectivité de la décentralisation des équipes chargées de l’enrôlement dans les départements, la présence physique de l’importateur de la moto exigée dans certaines régions pour la légalisation de l’acte de vente.

Pour une poursuite du processus dans les meilleures conditions, le syndicat national des conducteurs de moto-taxis (Jakarta),  affilié à la CNTS du Sénégal, exige la prolongation du délai initial prévu le 13 mars 2025, l’installation d’un comité d’enrôlement permanent dans tous les départements du Sénégal, la révision totale de l’arrêté-Mor Ngom pour l’adapter au nouveau contexte. Par ailleurs, nous avons noté que la rencontre de la semaine passée avec le directeur général du transport n’a abouti à rien et nous sollicitons une audience avec le Premier ministre du Sénégal, M. Ousmane Sonko, pour lui faire part de nos propositions allant dans le sens de moderniser ce secteur. Nous alertons également les usurpateurs qui tiennent à parler   à notre nom, alors qu’ils ne sont pas reconnus par les conducteurs de moto-taxis du Sénégal“, a-t-il déclaré.

Les conducteurs, souvent considérés comme les travailleurs les plus vulnérables, craignent que ces nouvelles règles entraînent des licenciements massifs et la perte de leurs moyens de subsistance. Le principal point de revendication des conducteurs est une audience avec le Premier Ministre Ousmane Sonko. Ils souhaitent lui exposer leurs préoccupations et proposer des solutions qui pourraient bénéficier à la fois aux conducteurs et à l’État. « Nous demandons une table ronde pour discuter de l’avenir de notre profession. Le dialogue est essentiel », a réclamé Badji


La situation des conducteurs de taxi-moto au Sénégal est critique et nécessite une attention immédiate. Le point de presse du SNCTM a mis en lumière des problèmes fondamentaux qui, s’ils ne sont pas traités, pourraient avoir des conséquences graves pour l’ensemble du secteur. Une rencontre avec le Premier Ministre Ousmane Sonko pourrait ouvrir la voie à des solutions constructives et à un dialogue fructueux, garantissant ainsi la pérennité du métier de conducteur de taxi-moto et la sécurité des usagers.

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