Rewmi.com L'Equilibre notre Crédo
Le Syndicat Autonome pour le Développement de l’Éducation et de la Formation (SADEF) a exprimé son inquiétude face à la décision du ministère de l’Éducation nationale de fixer l’âge limite des candidats au recrutement spécial de 2000 enseignants à 35 ans. Dans une déclaration, son secrétaire général, Mbaye Sarr, a interpellé le Premier ministre, dénonçant une rupture avec les précédentes pratiques et une exclusion injustifiée d’enseignants expérimentés.
« Cette limite d’âge imposée aujourd’hui constitue une rupture injustifiée avec la précédente politique de recrutement. Elle prive l’école publique de nombreux enseignants qualifiés et expérimentés qui pourraient pourtant contribuer à améliorer la qualité de l’éducation », a déclaré Mbaye Sarr le secrétaire général du SADEF qui rappelle qu’en 2021, dans un contexte similaire de déficit d’enseignants, le ministère avait fixé l’âge limite des candidats à 40 ans.
La réduction à 35 ans pour ce nouveau recrutement est perçue comme une décision arbitraire et contradictoire. Selon le syndicat, plusieurs experts s’accordent à dire que les enseignants les plus compétents se situent généralement dans la tranche d’âge 35-50 ans. Le maintien du critère des 40 ans, tel qu’appliqué en 2021, devrait donc, selon le SADEF, faire jurisprudence et être reconduit dans le cadre du recrutement actuel.
Face à cette situation, le SADEF appelle le chef du gouvernement à intervenir pour garantir une politique de recrutement plus cohérente et conforme aux besoins réels du secteur éducatif. Le syndicat estime que l’actuel ministre de l’Éducation nationale, M. Girassi, n’a pas pleinement mesuré l’enjeu que représente cette restriction d’âge. Face à cette situation, le SADEF appelle le chef du gouvernement à intervenir pour garantir une politique de recrutement plus cohérente et conforme aux besoins réels du secteur éducatif. Le syndicat estime que l’actuel ministre de l’Éducation nationale, M. Girassi, n’a pas pleinement mesuré l’enjeu que représente cette restriction d’âge. Ce pendant Mbaye Sarr souligne, « Pour améliorer l’éducation au Sénégal, il est impératif de miser sur des enseignants qualifiés et expérimentés. Exclure une partie de ces profils en abaissant l’âge limite à 35 ans va à l’encontre de cet objectif ».
Le SADEF demande donc une révision des critères de sélection, plaidant pour un retour à l’âge limite de 40 ans, afin de garantir un recrutement plus inclusif et en phase avec les exigences pédagogiques du pays.
Rosita Mendy
