C’est la panique chez les enseignants qui officient au niveau du CEM MALICKA. A preuve, la salle des professeurs a été vandalisée de même que le bureau du Principal incendié. D’où le cri du cœur des enseignants.
Dans la commune de Malika en particulier au niveau du Cem, c’est la grogne chez les enseignants. Ces derniers ont dénoncé avec la dernière énergie le fait que le bureau du principal du Cem Malika ait été pris pour cible. Il a été incendié, la salle des profs vandalisée avant-hier aux environs de 15h. Selon les enseignants, c’est la troisième fois que l’école est victime des attaques mais celle-ci est particulière car rien n’a été volé par contre les deux derniers cambriolages du matériel a été emporté par le bandit.
De l’avis de Makhtar Fall, le gestionnaire de l’école, la sécurité pose problème car ce qui s’est passé est un problème de sécurité. « Ce qui s’est passé et permettant à un voyou de venir incendier les bureaux du Principal et de saboter la salle de profs est un acte ignoble qui a du mal à supporter notre rigueur dans l’établissement. Nous on a des difficultés par rapport à cela car il est idoine de la renforcer », a-t-il plaidé.
A ce titre, il a noté que la rigueur est de taille certes, mais il existe des difficultés auxquelles il faut que les autorités les appuient. « Tout se passe normalement, les devoirs, les cours entre autres. Les professeurs s’arment de courage pour faire face. Mais c’est très dur car l’environnement de la salle et la gestion de la classe. Nous lançons un appel afin que les autorités du système puissent nous venir en aide ou à réfectionner la salle des professeurs et construire d’autres salles. Ce qui va décongestionner le nombre d’élèves », a noté notre interlocuteur.
Le quantum horaire et la pléthore d’élèves ont des effets négatifs sur les professeurs selon ce dernier et révèle que ses collègues ont souvent plus de 24h ou 25h par semaine sans compter le nombre d’élèves. « Les classes ne sont pas faites pour contenir plus de 100 élèves. Mais c’est dommage aussi de voir que des professeurs sont en manque dans cet établissement. Si nous en avons le problème peut être réglé car il y a beaucoup de départs qui sont notés », a regretté Makhtar Fall.
MOMAR CISSE