Sydney Mufamadi, envoyé spécial du président sud-africain Cyril Ramaphosa, était au Mozambique pour tenter de trouver une issue à la crise.
Le pays est confronté à une situation tendue, marquée par une opposition qui, depuis près de trois mois, ne décolère pas et organise régulièrement des manifestations pour contester les résultats des élections. Des protestations réprimées par les forces de l’ordre.
Ces troubles se sont accentués avec la confirmation, de la victoire du Frelimo aux récentes élections. Cette décision a suscité la colère de l’opposition et d’une partie de la population, qui dénoncent des irrégularités dans le processus électoral.
Venancio Mondlane, leader de l’opposition, a annoncé lundi son intention de suspendre les manifestations pour une durée de cinq jours. Cette décision vise à permettre l’entrée d’organisations internationales afin qu’elles mènent des enquêtes sur les violations des droits humains présumées commises par les forces de sécurité lors de la répression des protestations.