Taux de Poussière élevé: Rapport sur l’augmentation du taux de poussière à Dakar

Le mercredi 18 décembre 2024, Dakar et d’autres régions du Sénégal ont été frappées par une augmentation significative du taux de poussière dans l’air, un phénomène qui a suscité des préoccupations parmi les citoyens et les autorités. Selon l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM), cette situation est le résultat d’une importante vague de poussière qui s’étend sur la moitié nord du pays et qui devrait s’intensifier dans les jours à venir.

L’ANACIM a émis une alerte concernant des conditions météorologiques particulières, indiquant que la poussière affecterait l’ensemble du territoire sénégalais, avec un pic d’intensité.  Les effets de cette augmentation du taux de poussière ne se limitent pas à la visibilité. De nombreux citoyens ont exprimé leurs préoccupations concernant les impacts sur la santé, notamment pour les personnes souffrant de problèmes respiratoires ou cardiaques. Les témoignages recueillis auprès des habitants de Dakar révèlent une inquiétude croissante Fatou Sarr  enseignante : « Je ressens déjà des difficultés à respirer, surtout lorsque je sors. J’ai dû prendre des médicaments pour soulager mes symptômes “ . Modou Fall, chauffeur de taxi : « La visibilité est très mauvaise aujourd’hui. J’ai dû ralentir pour éviter les accidents. C’est dangereux de conduire dans ces conditions “ .

Face à cette situation, l’ANACIM a recommandé aux populations de prendre des précautions, notamment en évitant les activités en extérieur lorsque la poussière est à son maximum. Les autorités sanitaires ont également conseillé aux personnes vulnérables de rester à l’intérieur et de porter des masques si elles doivent sortir  En plus de l’augmentation du taux de poussière, une baisse notable des températures est également attendue du 18 au 23 décembre.

Les températures nocturnes pourraient descendre en dessous de 17°C dans certaines régions, ce qui pourrait aggraver les conditions de vie pour ceux qui n’ont pas accès à un abri adéquat . Aissatou lô étudiante : « Je suis préoccupée par ma santé. Je ne sais pas comment je vais gérer mes études avec cette poussière. C’est difficile de se concentrer “ .  Ibrahima Diop retraité : « C’est un phénomène que nous avons déjà vécu, mais cela semble plus intense cette fois-ci. Nous devons nous adapter “ .

L’augmentation du taux de poussière à Dakar  est un événement qui met en lumière les défis environnementaux auxquels le Sénégal est confronté. Les témoignages des citoyens révèlent une inquiétude légitime concernant la santé et la sécurité, tandis que les autorités continuent de surveiller la situation et de fournir des recommandations pour atténuer les impacts.

Fatou Ba