Par le biais de sa cellule de communication, Barthélémy Dias s’est indigné du blocage de sa visite de chantier qu’il voulait effectuer à la Cité Keur Gorgui et de l’interdiction d’accès à la mairie de Dakar aux agents municipaux. Il soupçonne le régime en place de vouloir instaurer une délégation spéciale à la mairie de Dakar et appelle ses militants à rester mobilisés pour défendre la volonté populaire.
Le bras de fer entre Barthélémy Dias et les nouvelles autorités n’est pas prêt de s’estomper. Barthélémy Dias a vu sa visite de chantier qu’il a initiée, hier, bloquée par la police. Parallèlement, des agents municipaux ont été interdits d’accéder à l’hôtel de ville de Dakar. Une situation qu’il qualifie de « tentative de déstabilisation inacceptable » et « d’atteinte flagrante aux institutions démocratiques et aux droits des élus locaux ».
Poursuivant, il condamne avec fermeté ces agissements qui, selon lui, « s’inscrivent dans une stratégie manifeste visant à paralyser l’administration municipale et à déstabiliser la gestion de la ville ». Pour lui, l’objectif du régime en place est de préparer le terrain à l’instauration d’une délégation spéciale pour retirer au peuple dakarois le choix qu’il a exprimé en 2022.
À cet effet, Barthélémy Dias rappelle qu’il reste et demeurera le maire de Dakar jusqu’à la fin de son mandat en 2027 et indique que toute tentative visant à court-circuiter la volonté populaire ou à « porter atteinte » à la continuité des institutions de la Ville de Dakar sera combattue avec détermination. Il invite, ainsi, les citoyens de la capitale et tous les défenseurs de la démocratie à rester mobilisés face à ce qu’il appelle des « manœuvres indignes ».
Enfin, Barthélémy Dias réaffirme sa détermination à terminer son mandat et demande aux autorités de mettre un terme à leurs agissements. « Le mandat confié par les citoyens de Dakar est une responsabilité sacrée que nous n’abandonnerons sous aucune pression ni intimidation. Nous exhortons les autorités à cesser immédiatement ces pratiques anti-démocratiques et à respecter les principes de l’État de droit », a-t-il conclu.
El HADJI MODY DIOP