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Suppression du CESE et du HCCT: La loi adoptée à l’assemblée nationale par les députés 

L’Assemblée nationale a adopté samedi la loi portant sur la suppression du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) et du Conseil économique social et environnemental (CESE). Dans sa prise de parole, la député Aïssata Tall Sall, présidente du groupe parlementaire Takku Wallu se dit « opposée » à une telle loi.

La majorité parlementaire de la coalition Pastef les Patriotes a voté massivement pour la suppression de ces deux institutions. 134 voix ont voté pour, contre 8 voix et 2 abstentions. L’Assemblée nationale a adopté samedi la loi portant sur la suppression du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct) et du Conseil économique social et environnemental (CESE). Pour Aïssata Tall Sall, ladite loi est précipitée et sans fondement solide. : « Pourquoi devons-nous supprimer le CESE et le HCCT ? Quelle est l’opportunité de le supprimer aujourd’hui ? Je voudrais interpeller le gouvernement et lui dire que si ces suppressions-là sont nécessaires, qu’il prenne ici l’engagement devant le peuple sénégalais, que jamais ces institutions ne reviendront ici pour qu’on demande de voter sous une autre forme. Qu’il prenne l’engagement devant le peuple sénégalais », s’est-elle interrogée.

Elle a également défendu le rôle du HCCT, qui, selon elle, est le fruit d’une réforme historique de la décentralisation amorcée en 1996. « Le HCCT est une chambre de dialogue et de propositions pour les territoires. Supprimer cette institution, c’est remettre en cause la vision de décentralisation qui a été construite pendant des décennies. » Elle a rappelé que ces institutions ne sont pas des « organes budgétivores » mais des espaces de réflexion stratégique où se croisent les avis des acteurs économiques, sociaux et territoriaux pour accompagner l’État dans sa gouvernance. Critiquant les motivations évoquées par le gouvernement, Aïssata Tall Sall a déclaré que ce document manquait de substance et de justification claire : « Le contexte national actuel laisse apparaître le besoin de resserrement de nos institutions, dit-on. Mais il y a des institutions vitales pour l’État, pour la démocratie et pour le dialogue entre les institutions et les citoyens. Le CESE en fait partie. »

A ce titre, elle a interpellé le gouvernement sur les motivations réelles derrière cette suppression
Elle a souligné que ces institutions jouent un rôle dans le dialogue entre l’État et les citoyens. » Selon elle, elles sont essentielles pour « la démocratie et le développement harmonieux du pays. » La présidente du groupe parlementaire Takku Wallu a également invité le gouvernement à clarifier ses priorités, estimant que d’autres urgences devaient être abordées en priorité, notamment le budget.  « Les Sénégalais attendent le budget, ils veulent savoir comment ils seront gouvernés. Au lieu de cela, nous discutons de la suppression d’institutions essentielles. » Mais pour la majorité parlementaire, il ne s’agissait que de caser de la clientèle politique et budgétivore. Selon Ayib Daffé, président du Groupe parlementaire de la majorité, il faut dire la vérité. « Ces institutions c’était pour caser des gens afin qu’ils reçoivent des perdiums et des salaires. Si on prend 15 milliards et que l’on remet au bénéfice de la population, ce sera vraiment bien.

Faire le cumul sur 5 ans c’est 75 milliards », a-t-il soutenu. Même son de cloche pour Samba Dang de la majorité.  Mais la question de la fusion des institutions est aussi agitée par Guy Marius Sagna. « Est-ce que le gouvernement pense à fusionner les différentes institutions ou à les supprimer ou agences dans le cadre de la rationalisation des dépenses.  Il faudra penser à créer un nouveau cadre d’échange et des pôles territoires », a-t-il indiqué. Mais cela n’est pas de la vision de Maguette Sène. A l’en croire, cela ne peut pas servir de cadre national où l’Etat central est là.


MOMAR CISSE

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