Ça passe : quand on est journaliste talentueux, et qu’on fasse son métier sans tambours, ni trompettes. Surtout quand on respecte les règles de l’art, les gens, et qu’on en reste là, sans chercher à ouvrir des brèches dans les rangs des concurrentes, même si par ailleurs, on fait des piges dans les carnets de la société civile.
Ça casse : quand on s’essaie à la politique vive sans grande préparation, et qu’on tire sur l’opposition alors que c’est le pouvoir qui est en général la vraie cible visée par tous. Quand il ne veut pas être suspect, même s’il est à la retraite, un journaliste doit ressembler à un soldat au repos.
Dès qu’il refuse de déposer les armes, il devient « monsieur tout le monde », avec tout ce que cela comporte de passion et de calculs et c’est justement cela qui explique certains résultats malheureux enregistrés aux élections.
Ce n’est donc plus une histoire de « Yen a Marre », plutôt de la « real politik.
Sébé