Depuis janvier 2024, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ne font plus partie de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Cette organisation africaine est elle en ruine ou est elle entrain de perdre ses repaires? En tout cas, nombreux sont des cadres africains qui se pose la question suivante: Quoi de neuf à la CEDEAO ? Guy Marius SAGNA se pose la question, s’il y’aurait une nouvelle institution ?
La Cedeao en passe d’acter le départ des pays de l’AES. En tout cas, on informe que les chefs d’État de l’organisation régionale se réuniront le 15 décembre 2024 à Abuja. Sur ce, il est informé que le principal enjeu de ce sommet est entériner le retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger. Les juntes militaires qui ont pris le pouvoir à Ouagadougou, Bamako et Niamey ont décidé de quitter l’organisation et de créer la leur. Un départ qui n’avait jusque-là, pas été accepté par l’organisation ouest africaine.
Suite à l’annonce de leur retrait, l’instance s’était dite prête à trouver une solution négociée afin d’éviter ce retrait. Depuis, de nombreuses actions ont été entreprises par la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest pour tenter de trouver une solution. Mais, le Burkina Faso, le Mali et le Niger sont restés mordicus, campés à leur décision.
Sur ce, ce 19 novembre 2024, l’administration du Parlement de la CEDEAO a publié une note où il informe que sur instructions de l’Honorable Présidente du Parlement de la CEDEAO, la décision du report de la deuxième Session ordinaire de l’année 2024, qui devrait s’ouvrir le 18 novembre 2024, conformément au Programme d’activités adopté pour l’année 2024 a été acté. Selon Guy Marius SAGNA, ce report est du à des difficultés de trésorerie qui affectent l’ensemble des Institutions et Agences de la communauté notamment la CEDEAO qui voit le retrait de certains membres d’aprés une note publiée. C’est la même présidente du Parlement de la CEDEAO qui refuse de rendre compte de la gestion financière du Parlement de la CEDEAO depuis près de huit (08) mois. Ce sont les mêmes Institutions et agences de la CEDEAO qui posent des milliers d’actes de mal gouvernance. Ce sont les mêmes chefs d’État de la CEDEAO qui bradent leurs ressources halieutiques, minières, signent en véritables apatrides des contrats défavorables à leur peuple et volent leurs mandants.
Sur ce, il convient de souligner que selon le traité de la CEDEAO, la décision de ces trois pays de quitter l’institution sous régionale ne pouvait s’appliquer qu’au bout d’un an. En effet, selon ledit traité, le départ d’un pays devrait être « notifié, par écrit, dans un délai d’un an, sa décision au Secrétariat exécutif, qui en informe les États membres. À l’expiration de ce délai, si la notification n’est pas retirée, l’État cesse d’être membre de la communauté ».
Et, le mois de janvier 2025 qui approche à grands pas, marquera l’an 1 du retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger de l’espace CEDEAO. Sur ce, une question s’impose alors et mérite une réponse dans l’immédiat » L’organisation serait-elle donc en passe d’acter le départ des trois pays ?