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Coalition ‘’ SENEGAL KESE’’: Thierno Alassane Sall dit pourquoi « il ne pas faut pas donner la majorité au Pastef » 
Coalition ‘’ SENEGAL KESE’’: Thierno Alassane Sall dit pourquoi « il ne pas faut pas donner la majorité au Pastef » 

Coalition ‘’ SENEGAL KESE’’: Thierno Alassane Sall dit pourquoi « il ne pas faut pas donner la majorité au Pastef » 

La coalition « SENEGAL KESE » a fait face à la presse hier. Son leader Thierno Alassane Sall a saisi occasion pour peindre un tableau sombre de la gestion du nouveau régime.  Il a livré les raisons qui font qu’il ne faut pas donner la majorité à Pastef.

Avec les 8 mois de gestion du duo Diomaye-Sonko, TAS a d’abord déploré le fait que le bilan permet de constater que « le régime est dans la stricte continuité de la précédente dont il était indispensable de se débarrasser. »  Et d’asséner : « Rien de neuf. Rien de nouveau. Sinon des cris de « aux voleurs » pour l’instant sans suite connue et quelques rumeurs de scandales financiers tout frais. Nous considérons que des circonstances aggravantes donnent des motifs de s’inquiéter de l’avenir immédiat du Sénégal. » Il argue que l’heure est venue « de ne pas donner une majorité automatique au régime en place, ouvrant ainsi la porte à une quasi-dictature dont les prémisses sont déjà vécues. Il est urgent désormais de gagner celui de l’alternance à l’Assemblée nationale en rejetant résolument ce faux slogan de campagne électorale : Peuple, donnez-nous une majorité de mains pour nous applaudir afin de mieux vous servir. »

S’agissant des appels à la violence, la coalition SENEGAL KESE a dénoncé les actes de violences qui pourraient « perturber la campagne et faire de ce pays un pays de non-droit. » « Nos premiers mots seront donc un nouvel appel à la paix et à des élections paisibles, suivant en cela le discours du Président de la République, particulièrement inspiré avant le démarrage de la campagne électorale. La provocation est tôt venue par des propos d’un haut responsable du parti au Pouvoir qui n’a pas fait l’objet de condamnation ; ils ont été suivis du saccage du siège d’un parti de l’opposition ; nous avons ensemble noté que les Autorités se sont dispensées d’appels publics aux ministres de l’Intérieur et de la Justice pour retrouver le plus rapidement possible les fauteurs de troubles et leurs commanditaires », a dénoncé TAS. 

En ce qui concerne les institutions dont le HCCT et le CESE, la tête de liste a estimé que le Président de la République s’est rendu parjure, violant l’article 42 de notre Constitution qui dispose qu’« il est le garant du fonctionnement régulier des institutions », et donc aussi son serment devant Dieu et la Nation de respecter et faire respecter la Constitution (Art.37). Selon lui, Diomaye a immédiatement décidé de mettre fin à leur « fonctionnement régulier », avec même l’objectif de les bloquer par 2 décrets qui les ont privés de présidents. « C’est d’ailleurs pourquoi le programme de législature de la Coalition SENEGAAL KESE prévoit des réformes mettant à l’abri les institutions constitutionnelles de tout coup de force.

Aujourd’hui, un Premier ministre qui ne s’embarrasse plus de formes pour s’afficher comme le vrai patron de l’Exécutif, ce qui est objectivement porteur de confusion et d’instabilité à court ou moyen terme, dans la mesure où notre Constitution ne reconnaît qu’un seul chef de l’Exécutif et un Gouvernement qui dépend de lui. Nous avons un Premier ministre qui, en meeting électoral, corrige et redéfinit la stratégie militaire du Sénégal à ses frontières, usurpant des responsabilités du Chef de l’Etat et de ses chefs militaires », a renchérit Thierno A. Sall. 


MOMAR CISSE

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