Top Infos Rewmi du 19/11/2024: Ibrahima Hamidou Dème se prononce sur les violences électorales……Diamniadio et son maire dans l’escarcelle Pastef….Mamadou Moustapha Ba sera inhumé ce mercredi…..Diamniadio et son maire dans l’escarcelle Pastef….
Mamadou Moustapha Ba sera inhumé ce mercredi
La levée du corps de l’ancien ministre, Mamadou Moustapha Ba aura finalement lieu ce mercredi à Dakar. Reportée une première fois pour des raisons d’autopsie commanditée par le procureur de la République, l’inhumation est prévue à Nioro dans la région de Kaolack le même jour. En effet, la famille de l’Almamy Maba Diakhou Ba qui donne l’information à travers une note rendue publique, affirme que la cérémonie de levée du corps de l’ancien ministre des Finances et du Budget est prévue à partir de 10h 00, à l’hôpital militaire de Ouakam et sera suivie de l’inhumation à Nioro du Rip.
Ibrahima Hamidou Dème se prononce sur les violences électorales
Ibrahima Hamidou Dème a réagi aux violences observées lors de la campagne électorale pour les législatives anticipées du 17 novembre 2024. Dans un post publié sur Facebook, il a « fermement condamné la violence politique, d’où qu’elle vienne». Cependant, dit-il, « nos gouvernants sur qui repose l’obligation de garantir la paix et la sécurité des citoyens doivent être exemplaires à ce sujet en se démarquant de toute déclaration ou de tout acte de nature à inciter ou à encourager la violence ». A cet égard, M. Dème souligne que les « propos dangereux et irresponsables tenus par M. Ousmane Sonko hier à Rufisque interpellent toute personne attachée à la paix, à la démocratie et à la justice ». En effet, s’interroge-t-il « comment comprendre qu’un chef de gouvernement d’une République comme le Sénégal demande qu’une justice privée puisse se substituer à la justice de l’Etat même en cas de faillite de celle-ci ». « Je suis très critique envers la justice de mon pays, mais j’ai toujours considéré qu’il n’y a pas d’alternative à cette justice », a-t-il ajouté. Pour le président du parti Ensemble pour le travail, l’intégrité et la citoyenneté (Etic), il faut que « M. Sonko sache que dans leur volonté de changement et de rupture, les sénégalais aspirent avant tout au règne de l’Etat de droit qui été sérieusement malmené par le précédent régime ».
Ibrahima Hamidou Dème se prononce sur les violences électorales (Bis)
Selon lui, il « doit savoir qu’il est premier ministre d’un pays organisé doté de forces de l’ordre à même de garantir la sécurité des sénégalais. Il doit aussi savoir que le plus grand défi de la justice est qu’elle cesse d’être instrumentalisée par l’exécutif ». D’après Ibrahima Hamidou Dème, un « Premier ministre qui a un minimum de conscience de ses devoirs et de ses responsabilités doit encore savoir que son rôle n’est pas d’inciter ses concitoyens à s’affronter mais plutôt d’encourager et d’œuvrer pour la paix et la concorde nationales ». Enfin, le président du parti Etic souligne qu’un « État responsable doit être dans la prévention surtout au regard des déclarations guerrières de certains acteurs politiques ». Par conséquent, il invite pour le « reste de la campagne le ministère de l’intérieur à encadrer tous les convois des différentes listes afin d’éviter encore à notre pays des situations dramatiques ».
Diamniadio et son maire dans l’escarcelle Pastef
La caravane de Pastef à Diamniadio a été un grand moment de mobilisation. L’occasion a été saisie par les populations pour manifester au président Sonko leur engagement sans faille pour lui assurer une victoire écrasante le 17 Novembre 2024. En dépit de cette belle démonstration de force, il y a eu des dérapages commis par les ambulants qui ont profitè de cette opportunité pour manifester leur colère suite aux déguerpissements effectués par la Mairie. Mais il faut reconnaître qu’ils ont été manipulés par de soi -disant responsables de PASTEF en désaccord avec leurs responsables. Mais qu’à cela ne tienne, “Rien ni personne ne peut me détourner du choix que j’ai fait sur l’assentiment des militants et sympathisants qui m’ont toujours fait confiance”, prévient Mamadou Moulaye Guèye, maire de Diamniadio.
Diamniadio et son maire dans l’escarcelle Pastef (suite)
Par rapport à son choix de soutenir Pastef, le maire de Diamniadio explique: “Diamniadio a fait le choix de soutenir la liste Pastef dirigée par le président Ousmane. En effet face aux enjeux de l’heure, il est de notre devoir de soutenir la liste Pastef”. Ces législatives anticipées, selon le maire Moulaye Guèye “doivent être un déclic pour faire passer et dérouler la vision 2050”. “La décision de soutenir Pastef a été prise en parfaite concertation avec mon staff et l’ensemble des responsables locaux de Diamniadio. Ils nous ont soutenus et encouragés dans cette décision. Nous l’avons fait pour que Diamniadio aille de l’avant et relever les défis et les enjeux”, ajoute le maire de Diamniadio. Ousmane Sonko, dans son discours, n’a pas manqué de le remercier pour son soutien sans condition.
FMI
Le Sénégal est actuellement suspendu à une décision du Fonds monétaire international (FMI) concernant un éventuel décaissement, selon l’agence de presse Reuters. D’après une source bien informée du processus, « le Sénégal devra patienter au moins jusqu’en juin pour obtenir une quelconque résolution de son programme de prêts avec le FMI, ce qui pourrait conduire à de nouveaux décaissements ». Ainsi, le programme de 1,9 milliard de dollars du FMI, convenu en juin 2023, reste en suspens. Après l’installation du nouveau régime, un audit gouvernemental a été réalisé trois mois plus tard. Cet audit a révélé des chiffres de dette et de déficit plus élevés que ceux rapportés par l’administration précédente, ce qui a entraîné une hausse des rendements des obligations en dollars du pays, ainsi que des dégradations de la notation de crédit.
FMI
Dans le même ordre d’idées, la source de Reuters précise que le Sénégal est en train de négocier un nouveau programme de soutien avec le FMI. Cependant, « le FMI n’examinera même pas la demande avant que les résultats de l’audit, qui doivent être certifiés par la Cour des comptes du Sénégal d’ici la mi-décembre, ne soient ensuite examinés par le conseil d’administration du Fonds », indique la même source. « Ils doivent d’abord résoudre les problèmes identifiés lors de l’audit », a ajouté la source. Une fois l’audit certifié, le conseil d’administration du FMI devrait déterminer les prochaines étapes vers une résolution, un processus qui pourrait prendre encore six mois, a-t-elle précisé.