Le Parti Démocratique Sénégalais a participé activement à l’assemblée générale annuelle du Réseau Libéral Africain tenue à Casablanca du 01 au 03 novembre 2024. Il a été représenté par son nouveau secrétaire général national adjoint, Mayoro Faye. Près d’une quarantaine de partis libéraux venus de quatre régions du continent notamment, l’Afrique Occidentale, l’Afrique Centrale, l’Afrique du Sud et l’Afrique du Nord ont pris part à cet événement. Pour rappel, les premiers partis membres du Réseau ont été, pour la plus part, parrainés par le PDS dont le Secrétaire Général National est le Président Abdoulaye Wade.
La rencontre de Casablanca a été l’occasion pour le Réseau Libéral Africain de renouveler son bureau, au terme du deuxième mandat de ses membres. Au terme de ses travaux, l’assemblée générale du RLA a adopté des résolutions avec les intitulés ci-après : Faire face au changement climatique en Afrique ; L’éradiquer des mutilations génitales féminines (MGF) et l’application des lois anti-MGF ; Œuvrer à la réalisation de la connexion numérique en tant que droit humain fondamental ; Elaborer un projet de résolution pour la République Démocratique du Congo.
La République Démocratique du Congo est victime d’une agression armée qui depuis près de 30 ans et occasionnant par conséquent plus de 7millions de déplacés internes et externes. Aussi, une déclaration a été faite, dénommée : Le Plan Marshall africain
Le Réseau Libéral Africain, attaché aux principes de démocratie, de droits de l’homme et de développement inclusif, reconnaît que l’Afrique se trouve à un tournant critique. Les défis du sous- développement, de l’instabilité politique et des menaces extérieures, tels que soulignés dans la résolution du Réseau de Dakar 2023 sur la crise sécuritaire dans la région du Sahel, exigent une réponse unifiée et globale. Ainsi, le Plan Marshall africain vise à favoriser la croissance économique, l’unification régionale, la gouvernance démocratique et une sécurité renforcée. Cette stratégie globale s’attaquera aux défis socio-économiques, environnementaux et politiques qui alimentent l’instabilité en Afrique, en particulier dans les régions vulnérables comme le Sahel.
Le Plan insiste sur les initiatives suivantes : Réformes en matière de sécurité et de gouvernance en s’appuyant sur la résolution de Dakar de 2023 ; Unification économique et intégration du marché par le biais d’une Zone de libre-échange et d’un marché continental homogène ; Intégration financière et numérique à travers une Banque africaine qui supervisera la mise en œuvre d’une politique monétaire unifiée et qui assurera la stabilité dans les économies africaines ; Soutien aux transitions démocratiques en fournissant un soutien ciblé aux pays en transition démocratique, tels que le Soudan, le Niger et le Mal et en veillant à ce que l’aide internationale soit conforme aux valeurs démocratiques libérales ; Durabilité et protection de l’environnement en investissant dans des projets d’adaptation au climat, en se concentrant sur des régions comme le Sahel. Promouvoir les projets d’énergie verte, tels que l’énergie solaire et éolienne, pour favoriser le développement durable.
La Plan prône une Afrique unifiée qui favorise la croissance économique, la sécurité et la gouvernance démocratique grâce à l’intégration régionale, à la libre circulation et à la collaboration, où chaque citoyen africain jouit de la liberté, des opportunités et de la dignité.
Le Réseau libéral africain appelle les organes de l’Union africaine (UA), les gouvernements africains dirigés par les libéraux et la communauté internationale à adopter et à mettre en œuvre ce plan, garantissant ainsi un avenir durable, prospère et unifié pour l’Afrique. En marge de cette assemblée générale, le RLA a organisé à Rabat du 30 au 31 octobre 2024, une activité annexe pour la création d’un nouvel organe. Il s’agit de l’inauguration du Comité des Droits de l’Homme du Réseau Libéral Africain. Son lancement consacré par la tenue d’une conférence sur la Paix, la Démocratie, la Tolérance et les Droits de l’Homme, a permis au pays hôte, le Maroc d’exposer ses politiques en matière de promotion des valeurs fondamentales et d’une coopération fructueuse avec les autres pays africains. La conférence organisée par le comité des droits de l’homme du Réseau Libéral Africain en partenariat avec la faculté des sciences juridiques économiques et sociales de l’Université Mohammed V, a permis de réunir des décideurs politiques, des experts, des universitaires et des acteurs de la société civile pour se pencher sur quatre axes de réflexion : la paix et la sécurité en Afrique; la promotion de la démocratie et de la bonne gouvernance, l’engagement pour la tolérance et les droits de l’homme, et enfin, la coopération économique et culturelle pour un développement inclusif.
Par la suite, la création d’un Observatoire basé au Maroc, destiné à mener des études et recherches pour la sauvegarde des droits humains en Afrique, sous la supervision du comité, a été annoncée. Ont pris part à ce colloque les représentants des partis libéraux de l’Afrique de l’Ouest parmi lesquels ceux du Sénégal (PDS, Apr et Rewmi ) ainsi que ceux de l’Afrique Australe, de l’Afrique du Nord et du Centre.