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Mise en oeuvre des « ACCORDS SIGNES »:  Le G7 accule l’Etat

La rentrée scolaire 2024/2025 est marquée par la crue du fleuve Sénégal entraînant la fermeture d’écoles, des accords signés non encore respectés et de nombreuses difficultés que rencontrent les enseignants. Ainsi le G7 a fait face à la presse ce mardi et a appelé à convoquer le Comité de suivi des accords pour diligenter la mise en œuvre des accords signés.

Au Sénégal, l’année scolaire 2021-2022 a été marquée par des remous d’une grande intensité dans le secteur de l’Education et de la Formation. Après un combat de plusieurs mois porté par les syndicats du G7, un protocole d’accords a été signé le 26 février 2022 avec le Gouvernement du Sénégal. Des accords qui ont suscité de fortes attentes et un immense espoir chez les enseignants du Sénégal.

Toutefois, en dehors des améliorations notées dans le cadre de la revalorisation de la rémunération des personnels de l’Education et de la Formation, en particulier, et de l’Administration publique, en général, aucune avancée majeure n’a été réalisée depuis lors. C’est à cet effet que le G7 est revenu sur les accords. ‘’Je crois que nous sommes des syndicats responsables et nous devons, de par le passé, montrer notre volonté à continuer à trouver des solutions pour l’intérêt des écoles sénégalaises. Mais malheureusement, vous avez voulu constater que nos communautés, de celles qui ont été mises en place, n’ont été convoquées qu’une seule fois.

Cela dénote un manque de responsabilité, un manque d’engagement et de volonté des gouvernements pour que, ensemble, la partie syndicale et la partie gouvernementale puissent continuer à trouver des solutions par rapport aux problèmes qui se posent parmi nous. Il s’ajoute que nous, les sept syndicats, nous avons été choisis à partir des élections qui ont été organisées pour rationaliser la taille. Donc, si nous parlons, nous parlons pour l’ensemble des enseignants du Sénégal.

Et on s’est accordés, à travers un forum qui a été organisé par le gouvernement à Saly, où les autres étaient conduits à cette rencontre. Et ensemble, nous avons discuté et formulé des propositions. Mais je crois que la déception a été grande lors de la dernière rencontre, où il était question de partager le projet de décret.  Aucune de nos propositions n’a été prise en sache. Vous avez entendu les syndicats que nous sommes. Nous avons élevé la voix pour nous faire entendre le projet de décret relatif au décisionnaire.

Je crois qu’à ce niveau-là, nous serons intransigeants. Nous serons intransigeants, parce que nous estimons qu’en amont de ce forum, on a échangé avec la partie gouvernementale, qui a accepté qu’il y avait une injustice à l’état de vue. Et cette injustice-là, ensemble, nous avons échangé pour voir comment la fraction des Canadiens a fait des concessions.

 

« Parce que nous n’avons pas assez de Canadiens pour nous solidariser jusqu’au bout d’ici. Et ce n’est pas ça que nous avons décidé. À la rencontre prochaine avec le gouvernement, si rien n’est fait, nous qui sommes là, nous allons nous rencontrer et nous allons vraiment décider de nous mettre debout pour l’intérêt de l’école. Parce que ce que nous faisons, nous ne le faisons pas pour les intérêts des élèves enseignants, mais nous le faisons pour l’intérêt de l’école. Voilà la réponse que je voulais apporter. Pour que nous ne l’ignorions, on ne pourrait plus nous taxer de battants-guerres. Nous avons assez et suffisamment montré notre patriotisme. L’année passée, les difficultés étaient là, les questions nouvelles étaient là, mais nous avions décidé de faire tardace, de mettre en exergue la discussion pour préserver le contenu. Pour le reste, il y a un aspect important. Aujourd’hui, il faut booster le financement de l’éducation. Et ça, c’est des critères internationaux qui sont déclinés à travers le monde. 6% du VIP, 30% du budget de fonctionnement. Et vous convenez avec nous que le Sénégal, malgré qu’il ait des parts de géants, les problèmes sont encore là’’, a expliqué le porte parole du jour.

Par rapport à la formation, à l’utilisation des 5000 enseignants, il y en a certains même qui ont eu leur matricule, qui ont été formés. On a quelques soucis, je crois, avec ceux qui sont recrutés pour faire l’EPS, EPS seulement, qui reste un petit groupe à former. Donc, il y a un EPS, il y en a un. Mais on y est, donc on va se disposer pour avoir cela. Maintenant, pour les accords dans la négociation, nous, en tant que syndicat, nous sommes des partenaires, d’abord. Ça veut dire quoi ? Nous apportons notre contribution pour l’amélioration du système éducatif. Nous ne sommes pas a priori des individus. Nous sommes là pour la reconstruction. Mais il faudrait que le gouvernement nous y invite’’, a-t-il ajouté.

Pour terminer, le G7 a saisi l’opportunité pour exprimer sa compassion et sa solidarité à l’endroit des populations riveraines affectées par la crue du fleuve Sénégal ainsi qu’à toute la communauté éducative suite aux dégâts collatéraux notés dans les écoles. En outre, il a aussi invité les autorités à ne lésiner sur aucun moyen pour soulager les populations. Et de s’engager à mobiliser des ressources pour les accompagner et surtout venir en appui aux enseignants victimes de cette calamité.


MADA NDIAYE

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