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Développement des startups: Mbagnick Diop plaide pour plus d'espaces de rencontre pour les jeunes
Développement des startups: Mbagnick Diop plaide pour plus d'espaces de rencontre pour les jeunes

Développement des startups: Mbagnick Diop plaide pour plus d’espaces de rencontre pour les jeunes

Le Mouvement des entreprises du Sénégal (MEDS) a tenu hier la septième édition du Salon des Startups-AFRITECH. Occasion saisie par le président du MEDS, Mbagnick Diop, pour plaider pour plus d’espaces de rencontres pour les jeunes porteurs de projets.

Initiée depuis 2018 pour magnifier l’entrepreneuriat dans le digital, le numérique, en particulier des jeunes pousses et porteurs de projets innovants de startups, la septième édition du Salon des Startups-AFRITECH s’est tenue hier. Selon le président du Mouvement des entreprises du Sénégal (MEDS), Mbagnick Diop, la réussite de la politique d’émergence économique, sociale et culturelle du pays passe inexorablement par la transformation digitale. « Le changement de paradigme et l’introduction dans la Nouvelle Économie mondiale, marquée par les quatre (4) fondamentaux – vitesse, connectivité, immatériel et innovation- nécessite une transformation structurelle de l’état d’esprit de notre jeunesse à travers la promotion, la formation et l’appropriation d’une culture de créativité, d’innovation et d’un esprit entrepreneurial dans la numérisation de toutes les niches de notre économie », dit-il.

Et de poursuivre : »À travers la loi 2020-01 du 6 janvier 2020, relative à la création, la promotion de la startup au Sénégal, notre conviction de précurseur était déjà bien fondée deux -2- années avant cette loi. Nous préconisons l’intensification d’activités numériques innovantes dans tous les secteurs et surtout adaptées aux collectivités territoriales, aux départements et aux régions ».  A l’en croire, le maillage et la mise en place d’une économie intelligente et innovante, sera la colonne vertébrale pour atteindre les objectifs assignés au Projet, à la décentralisation et de la stratégie de la Souveraineté Numérique. « Plus de 300 millions de dollars ont été levés au Sénégal par des startups en pleine croissance et cette dynamique reste maintenue en 2024.

Un chiffre qui classe notre pays dans les trois premiers du continent, bien au-dessus de son poids par rapport à sa population ou à son PIB », fait-il savoir. Mbagnick Diop estime que l’écosystème de financement au Sénégal sur les start-ups a connu une grande progression. « Plusieurs dizaines de start-ups sénégalaises ont levé des dizaines de millions de dollars. Plus de 50 investisseurs ont été actifs dans, au moins, une levée de fonds au Sénégal entre 2022 et 2023 », justifie-t-il. Le président du MEDS invite les autorités à soutenir cette dynamique et à renforcer la compétitivité dans ce secteur stratégique. « Nous sommes en train de bâtir la Nouvelle Économie de demain, l’Économie de la Connaissance et avons le devoir d’être très alertes dans les sciences cognitives et les technologies émergentes.

La veille stratégique et technologique, l’audace, le sens du risque, l’intuition des opportunités et la confiance en soi inébranlable, sont des qualités fondamentales et incontournables à insuffler à notre jeunesse pour qu’elle soit engagée, créative, productrice de connaissances et de compétences 4.0, marque de fabrique du MEDS et surtout, un levier pour une croissance économique forte et durable adossée au Projet », lance-t-il. Et d’ajouter : « Cette culture et les qualités qui lui sont associées peuvent, sans doute, relever de la qualité de notre éducation, de notre indépendance d’esprit, favorisant le rêve, la projection et l’innovation. Cependant, le meilleur moyen de le soutenir est de faire en sorte que cette jeunesse se les approprie et s’engage dans cette voie passionnante, enrichissante et utile pour la société. La multiplication de LAB, des espaces de rencontres des jeunes porteurs de projets innovants et futuristes, de partage d’expériences, de promotion de success stories, de formation aux différentes compétences de l’entrepreneuriat, de mentoring, d’opportunités de financement de projets avec des bailleurs, de networking doit être la préoccupation de tous ».

Le président du MEDS rappelle que c’est le sens et le succès du Salon des Startups AFRITECH 4.0. « Le MEDS a bien saisi le sens de cette révolution du numérique depuis deux décennies. La jeunesse formée, encadrée, décomplexée, doit en être le moteur, le soldat de cette Nouvelle Économie qui s’est imposée au monde », renseigne-t-il. A l’en croire, les grandes batailles du développement reposent, essentiellement, sur la maîtrise des technologies du digital et du numérique dans ses multiples composantes comme l’intelligence artificielle, le Big Data, la cyber sécurité, la robotique, l’Internet des Objets, la réalité virtuelle, la réalité augmentée, le 3D Design, la géomatique, etc. « Ces nouveaux axes de connaissance constituent un immense gisement d’inventions et d’innovations, par conséquent, d’entreprises, sur lesquelles l’économie mondiale est en train de se métamorphoser. Ce sont des centaines de millions d’emplois, de nouveaux métiers, des investissements colossaux, qui sont les nouveaux enjeux : l’économie de la connaissance semble, pour longtemps, avoir pris le pas sur le matériel dans la production et le contenu des biens et des services », ajoute-t-il.

Il annonce que l’objectif d’AFRITECH dans les années à venir c’est d’accueillir près de 3000 start-ups et une centaine d’investisseurs. « Ce Salon des Start-ups est aussi un magnifique espace pour célébrer et encourager les meilleures start-ups, les meilleures jeunes pousses porteuses de projets et de faire éclore et épanouir cette formidable pépinière de startupers et de jeunes entrepreneurs que le Sénégal, avec impatience, attend de voir exploser au grand jour. C’est pourquoi ce Salon des Start-ups sera l’occasion de décerner trois (03) prix officiels et un (01) prix d’encouragement accompagnés de soutiens financiers du Président du MEDS. Il s’agit d’un Premier Prix » Prix du 4.0 – le prix futuriste », le deuxième Prix « Prix de l’Innovation digitale- le prix de la créativité et de la technologie » et le troisième Prix », -Prix Optima- le prix de la Révélation numérique », conclut-il.


NGOYA NDIAYE 

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