Le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy, a assuré, mardi, que des mesures seront prises pour remédier au déficit d’enseignants, particulièrement dans les zones difficiles comme Louga.
Le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy, a annoncé lundi 23 septembre lors d’une rencontre à Matam axée sur les préparatifs pour la rentrée scolaire 2024-2025 et la célébration du « Mois national de l’alphabétisation », la tenue prochaine de la journée de nettoiement fixé au 5 octobre prochain. Selon le ministre, cette édition sera consacrée exclusivement aux écoles. “Des solutions ont déjà été proposées pour remédier au déficit d’enseignants, particulièrement dans les zones difficiles comme Louga”, a t-il annoncé devant la presse lors d’un Comité régional de développement (CRD) spécial consacré à la rentée scolaire 2024-2025.
Il a rappelé l’engagement du président de la République à recruter de nouveaux enseignants dans un avenir proche. ”Une nouvelle méthode de gestion des ressources humaines a été mise en place au niveau central, afin de minimiser l’impact des départs massifs d’enseignants dans les académies”, a t-il fait valoir.
Cette stratégie vise à ”éviter que les départs ne créent de vides dans les établissements scolaires, garantissant ainsi la continuité pédagogique”, a-t-il ajouté.
Concernant les infrastructures scolaires, Moustapha Mamba Guirassy a invité “les autorités locales à être plus précises sur le nombre de tables-bancs disponibles et celles susceptibles d’être réparées”. Il a également exhorté “les maires et les élus locaux à s’impliquer davantage dans la mobilisation des ressources locales pour améliorer les infrastructures”.
Prenant l’exemple de la commune de Koki, le ministre a souligné “l’importance de mobiliser les anciens élèves pour soutenir le développement des écoles, à l’image des Alumni des grandes universités comme Harvard Business School”. Il a encouragé “les maires à établir des relations solides avec les anciens élèves et à explorer de nouvelles sources de financement, notamment par le biais de partenariats et de bailleurs de fonds”.
Selon lui, ”si les maires parviennent à mobiliser les anciens élèves et à renforcer les partenariats, cela pourrait grandement aider à combler les besoins des écoles”. ”Le gouvernement central travaille à la mise en place d’un système d’information pour suivre et détecter les anciens élèves ayant bénéficié de l’accompagnement de l’État, afin de capitaliser leur expertise et leur engagement envers l’éducation”, a-t-il conclu.