La cérémonie de lancement de la semaine nationale de l’enfant qui coïncide avec la journée de l’enfant africain, a été marquée par un discours élogieux du ministre de la famille et des solidarités. Elle a abordé les ambitions du gouvernement qui compte mettre en place des mécanismes pour veiller à la protection de l’enfant. Le thème pour cette année est : « L’éducation pour tous les enfants en Afrique ».
Des acteurs qui s’activent dans le domaine de la protection de l’enfant étaient présents. Pour la ministre de la famille et des solidarités, Maïmouna Dièye, « le Sénégal offre à travers un système de protection intégré, un environnement politique, institutionnel et légal protecteur contre toutes formes de maltraitance, d’abus, d’exploitation et de violence que subissent les enfants, leurs familles et leurs communautés. Le thème qui a été choisi a une importance capitale. Le gouvernement usera de ses forces pour répondre aux aspirations des populations dans ce sens », a-t-elle poursuivi.
Selon elle, la stratégie nationale de protection de l’enfant se fonde sur une démarche qui implique la création d’un cadre politique et légal fédérateur entre les intervenants dans le domaine de la protection de l’enfance. Elle ne ménagera aucun effort pour accompagner cette couche. La stratégie vise à faciliter l’élaboration et la mise en œuvre d’un dispositif national global apte à prévenir la maltraitance, la négligence, l’exploitation et la violence que subissent les enfants, d’y répondre et de les éliminer. La philosophie qui sous-tend cette politique relève du fait que la protection de l’enfant est une responsabilité collective qui nécessite un dialogue constant entre acteurs et institutions, ainsi qu’une forte coordination et une clarté de la vision ». Maïmouna Dièye est également revenue sur la prise en charge des enfants.
A ce titre, elle magnifie l’action du gouvernement. Selon elle, « la prise en charge concerne le développement de services offrant une aide directe à des enfants victimes. L’enfant qui mérite d’une protection, à des droits. Ces services visent également à établir le bien être de l’enfant déjà abusé en assurant son accompagnement et sa réinsertion sociale, familiale, scolaire ou professionnelle. Pour une meilleure prise en charge, tous les acteurs du système doivent adopter une vision commune et développer des interventions complémentaires ».
Dans le même sillage, poursuit-elle «les efforts de l’État repose sur plusieurs aspects. Il s’agira donc de promouvoir et de renforcer le dialogue en associant les enfants, les communautés, les médias, la société civile et les acteurs étatiques sur les questions liées à la protection de l’enfant, promouvoir de la communication pour un changement social à travers les campagnes d’informations et de sensibilisation au niveau national et de renforcer l’environnement institutionnel et des connaissances, capacités aptitudes des enfants favorables à leur participations effectives ».