Les choses de vont pas en s’améliorant dans la tanière. La sortie de Sadio Mané contre Aliou Cissé a créé une véritable guerre par presse interposée, qui peut infester, à coup sûr, le prochain rassemblement des Lions.
Une affaire qui risque de faire encore beaucoup jaser. Par presse interposée le camp de Sadio Mané et celui de Aliou Cissé se lancent des piques, après la sortie musclée de Nianthio, contre un « système de jeu qui ne marche pas et qu’il faut changer ». Récemment les rangs de Mané se sont grossis avec son mentor Mady Touré, qui veut un président de fédération « rassembleur ». Autant dire que cette histoire, si elle n’est pas réglée en interne, peut enfoncer notre football de sélection dans une crise aiguë, dans laquelle, il lui sera difficile de sortir.
Le premier coup de poing est donné par Sadio Mané qui s’est attaqué le 6 juin dernier au système de jeu de son sélectionneur, à la suite d’un nul décevant face à la RDC (1-1). Deux jours plus tard à Nouakchott le principal accusé n’a même pas voulu répondre aux changes de Sadio. Aliou Cissé a préféré concentrer son énergie et sa salive au derby face à la Mauritanie, que ses hommes ont remporté dans la difficulté (0-1 ; Habib Diallo).Mais El Tactico n’a pas forcément besoin de se salir les mains pour se défendre. Son pool d’avocat dirigé par le président de la fédération sénégalaise de football est largement en mesure de le faire. Mr Augustin Senghor déplore « le timing et la forme » utilisés par Sadio pour exprimer son ras-le-bol.
Un recadrage de Me Senghor, que Mady Touré va aussitôt attaquer, demandant à son adversaire de ne pas être le président de « la division ». À la fin du premier round, c’est égalité parfaite entre les deux parties.