Représentant le premier ministre, Abdourahmane Sarr ministre de l’économie, du plan et de la coopération a ouvert officiellement les assises de l’entreprise hier à Dakar. Ces dernières se tiennent du 27 au 28 juin 2024. Ainsi, les participants vont aborder une dizaine de thématiques tels que l’innovation et la transformation numérique, les réformes fiscales et réglementaires nécessaires pour soutenir le développement des entreprises, l’accélération de la transition énergétique dans le respect de l’environnement, l’insertion des jeunes, la justice sociale et la protection sociale en milieu professionnel, etc.
Dans un contexte particulier avec le Sénégal qui vient d’extraire son premier « first oil » le 11 Juin dernier, la 20ème édition des assises de l’entreprise, sous le thème « Partenariat public-privé et contenu local », s’est voulue être une plateforme idéale pour réfléchir sur des thèmes tels que l’innovation et la transformation numérique, les réformes fiscales et réglementaires nécessaires pour soutenir le développement des entreprises, l’accélération de la transition énergétique dans le respect de l’environnement, l’insertion des jeunes, la justice sociale et la protection sociale en milieu professionnel, etc.
Pour Abdourahmane Sarr, la promotion du contenu local est assise sur un partenariat public-privé fécond, qui joue un rôle crucial. « L’événement qui nous réunit ce matin se tient dans un contexte particulier où le Sénégal vient d’extraire son « first oil » le 11 Juin 2024, secteur dans lequel le contenu local a été bien pris en compte. Il nous faut une implication forte du secteur privé national qui doit jouer un rôle moteur dans la modernisation des processus de production, l’ouverture de nouveaux marchés et la valorisation des produits locaux », lance-t-il d’emblée.
Selon le ministre, un accent particulier doit être mis sur l’accroissement de la présence des entreprises nationales dans les pôles territoires et dans les secteurs stratégiques, tels que l’agriculture, l’énergie, les industries et la technologie autrement dit le numérique. Il admettra également que la collaboration entre les différents acteurs du secteur privé local et étranger, des pouvoirs publics et de la société civile est cette synergie qui va permettre de relever les défis liés à la production de biens et services, à la commercialisation et à la promotion du Made in Sénégal. Entre autres suggestions et perspectives de développement, il faut mentionner la révision en cours du Code des investissements telle que l’a annoncée le ministre de l’économie, du plan et de la coopération. La même source d’avancer que le succès de la stratégie de promotion du contenu local dépend de la mobilisation et de l’engagement de tous les acteurs concernés, à savoir l’Etat, le secteur privé national, la société civile et les partenaires techniques et financiers.
Enfin, il faut rappeler qu’un engagement a été pris par monsieur Sarr, consistant à assainir davantage le cadre macroéconomique du Sénégal pour une souveraineté macroéconomique et des marges de manœuvre budgétaire retrouvées dès cette année. « Comme le Président de la République l’a dit dans le dernier communiqué du Conseil des Ministres, l’apurement de la dette intérieure légitime est une priorité immédiate de son gouvernement », souligne-t-il avant de déclarer ouverte la cérémonie officielle. Sur un autre registre, il faut noter que le président du Conseil national du Patronat du Sénégal (CNP), Baïdy Agne a honoré de sa présence en démontrant que nous venons d’entrer dans une ère nouvelle pour un Sénégal souverain, juste et prospère qui constitue d’ailleurs la dynamique républicaine de gouvernance des nouvelles autorités. Evoquant la question de l’action quotidienne de l’entreprise, il déclare : « (…) les attentes de l’entreprise et de ses partenaires-travailleurs sont pour plus de croissance économique et de progrès social. Etre à l’écoute du Parti de l’entreprise, c’est prendre le pouls de l’activité économique et de la justice sociale ». En outre, le président du CNP magnifiera la présence à Dakar d’organisations patronales sœurs d’Afrique de l’Ouest. Ce qui, selon lui, permettra d’échanger sur le climat des affaires, les perspectives de croissance économique et la situation de l’investissement privé au sein de notre espace régionale.
Mamadou Sow