La féministe et présidente de l’Association d’appui et de protection des femmes victimes de violation de leurs droits (Aprofev) fait face à un mandat d’arrêt. La jeune femme, connue pour son militantisme, est visée par plusieurs plaintes.
«A tous l’information sur le mandat d’arrêt me concernant et qui circule est vrai», a confirmé Gabrielle Kane sur toutes ses pages sur les réseaux sociaux. Très virulente dans ses propos, la dame avertit «épargnez moi donc les fausses émotions de rapaces svp». La jeune dame se dit prête à affronter la prison. Car dit-elle : «J’irai donc avec une immense fierté pour ce que j’ai fait. Je ne regrette rien et milles fois je recommencerai».
Ce mandat est décerné par un juge d’instruction en France, à la suite d’une procédure portée par son ex-mari français, F. G. B. et qui est relative à la garde de leur enfant. Son ex-mari, de nationalité française l’accuse d’avoir kidnappé leur enfant.
Pour se faire justice, l’époux a donc porté plainte en France et le dossier a atterri au bureau d’un juge d’instruction. Le magistrat instructeur a donc informé l’avocat de Gabrielle Kane, établi en France Me Ifrah, de l’effectivité de ce mandat d’arrêt international.
Gabrielle Kane n’a pas manqué de s’en prendre aux journalistes « pour les pseudo journalistes d’investigation qui pensaient au buzz du siècle, circulez il n’y a rien à voir», a-t-elle craché. Et pour finir, la féministe argue qu’elle ne cédera pas, ne se soumettra pas et n’abdiquera pas. Elle n’a, cependant, pas dévoilé les affaires qui lui ont valu ce mandat d’arrêt.