Top Infos Rewmi du 10/06/2024: 12, 5 kg de chanvre indien saisis à Ziguinchor en l’espace d’une semaine….Un comité de soutien à Dora Gaye voit le jour et demande sa libération…..Trafic international d’ecstasy à Mbour….Deux bergers blessés lors d’une tentative de vol à main armée….
Trafic international d’ecstasy à Mbour
Le commissariat central de Mbour a démantelé un réseau international de trafic d’ecstasy dit volet. Les hommes du commissaire Bara Niang ont arrêté trois dealers dont une fille, suite à la saisie de 40 comprimés. Le trio incriminé a été présenté au procureur. Détails ! Malgré ses ravages dans le milieu du show-biz et chez les jeunes, l’ecstasy ou volet est toujours en vogue sur la Petite-côte. Mais la police ne laisse aucune chance aux trafiquants de cette drogue qui provoque une légère euphorie, une sensation de bien-être et de plaisir. C’est dans le cadre de cette traque sans répit que les hommes du commissaire Bara Niang ont procédé à l’arrestation de trois dealers détenant 40 comprimés d’ecstasy. Domicilié à Guédiawaye, C.Dieng se ravitaillait en Gambie. A l’approche de la Tabaski, le cerveau du gang a passé une commande d’une contrevaleur de plus 700 000 f cfa , auprès de son fournisseur établi dans ce pays.
Trafic international d’ecstasy à Mbour (Bis)
Ainsi, il recevait son produit prohibé à travers les camions. Dieng se rendait, par la suite, à Saly ou Mbour durant les week-ends pour écouler sa marchandise illicite avec la complicité de la fille Y.Ndiaye et du commerçant P.Guéye. Le dealer était hébergé dans un appartement à Saly par Y.Ndiaye qui recevait en contrepartie du volet pour sa consommation personnelle.
? Suite à l’exploitation d’un renseignement, les éléments du commissariat central de Mbour, ont mis la main sur le trio incriminé. Selon des sources de Seneweb, les policiers ont découvert de la drogue dans le sac à main de la fille établie à Saly et originaire de Thiès. Au total, quarante comprimés d’ecstasy ont été saisis lors de la descente policière. Au terme de l’enquête, les trois dealers ont été présentés au procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Mbour. Un autre dealer a été déféré la semaine dernière par les éléments du commissariat central local. Il a été arrêté en possession de 1,1 kg de chanvre indien.
Deux bergers blessés lors d’une tentative de vol à main armée
C’est ainsi qu’une tentative de vol à main armée s’est produite à la périphérie de Missirah wadene, sur la route du village d’Arafat, ce jeudi 07 juin 2024 aux environs de 04 heures du matin. Un des assaillants a tiré un coup de feu et a blessé deux bergers. Le nommé T. Sow, marchand de bétail avait rassemblé sur un terrain non éclairé, un troupeau de moutons qu’il avait acheté au Louma de Missirah en attendant de trouver un moyen de transport. C’est par la suite qu’il aperçut un individu s’approchant de lui, il lui pointa la lumière de sa torche en lui jetant une pierre. Au même moment, l’autre malfaiteur a dégainé son arme et tiré un coup de feu qui a atteint ses deux collègues qui dormaient sur une natte. Informés, les éléments de l’escadron de Koungheul qui sont chargés de la sécurisation du forail de Missirah wadene, sont intervenus pour empêcher les malfaiteurs d’emporter le bétail. Les deux blessés, dont un dans un état grave, ont été évacués par ambulance au poste de santé de Missirah puis au centre de santé de Koungheul. Cet incident souligne une fois de plus les risques auxquels sont confrontés les marchands de bétails.
12, 5 kg de chanvre indien saisis à Ziguinchor en l’espace d’une semaine
La brigade de recherche de la police urbaine de Yamatogne, un quartier de Ziguinchor (sud), a saisi en l’espace d’une semaine 12, 5 kilos de chanvre indien. Six suspects ont été appréhendés après que les policiers ont exploité une “information digne de foi”, les informant de l’activité illicite auquel ils se livraient, a expliqué la même source, qui a requis l’anonymat. Les trafiquants présumés ont été appréhendés à hauteur du pont Émile Badiane, à l’entrée de Ziguinchor.
Un comité de soutien à Dora Gaye voit le jour et …
Envoyé en prison pour une affaire d’escroquerie foncière, Papa Dora Gaye ne sera pas seul dans son combat pour sortir des mailles de la Dame Justice. Ainsi, un comité de soutien à l’homme d’affaires proche du défunt régime vient de voir le jour. Composé de handicapés, d’aveugles, de « Daaras », de familles de différentes confessions religieuses (Tivaouane, Kaolack, Touba, Imams de la Casamance, etc.), la structure demande sa libération: «Nous, représentants des groupes et associations ci-dessus mentionnés, lançons un appel urgent et solennel aux autorités compétentes pour la libération immédiate de M. Papa Dora Gaye. Sa présence et son engagement continu auprès de nos communautés sont essentiels et indispensables. Il a toujours été un pilier de soutien inestimable pour nos groupes. Qu’il s’agisse des personnes handicapées, des aveugles, des daaras, il a inlassablement consacré son temps et ses efforts pour répondre à nos besoins. De plus, il a été un allié indéfectible des familles religieuses de Touba, Kaolack, Tivaouane, Bouchra, Kanène, des imams de la Casamance, et des étudiants. Il nous accompagne dans nos différentes initiatives en apportant toujours son aide précieuse à chaque fois que de besoin. »
…demande sa libération
Selon toujours les animateurs de ce comité, PDG a toujours joué les bons offices pour pacifier l’espace universitaire: « M. Gaye ne se contente pas de soutenir seulement ses concitoyens. Il a également joué un rôle crucial dans la pacification de l’espace universitaire et dans la gestion des démunis au Sénégal. Sa contribution à l’apaisement des tensions et à la promotion de la paix et de la stabilité au sein des campus de nos différentes universités est bien connue et reconnue de tous. Il a travaillé main dans la main avec l’État, fournissant une aide essentielle qui a bénéficié à toute la population. Alors, il est impératif que Doro Gaye puisse reprendre ses activités sans délai, surtout en cette période de veille de la Tabaski. Sa libération n’est pas seulement une question de justice mais, aussi une nécessité pour le bien-être de nos communautés », ont-ils fait savoir.