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Journée de réflexion sur le secteur de la pêche: La réglementation et la certification au menu

Le Syndicat National des Travailleurs des Pêches et de l’Aquaculture du Sénégal (SYTRAPAS) a organisé, ce samedi, une journée de réflexion sur le secteur de la pêche. Ledit syndicat a axé sa communication sur la réglementation et la certification. Par la voix de son secrétaire général, le SYTRAPAS a aussi lancé  un appel aux nouvelles autorités à aider la pêche à se soulever.

Le secteur de la pêche est l’une des mamelles de l’économie sénégalaise. Cette assertion a été rappelée par le Secrétaire général du Syndicat national des travailleurs de la pêche et de l’aquaculture du Sénégal (SYTRAPAS). ‘’Ils assurent près de 70% des apports en protéines d’origine animale à travers une consommation per capita de 29 kg par an, un chiffre qui fait du Sénégal un des plus grands consommateurs de produits halieutiques au monde’’, a fait valoir le secrétaire général du syndicat.

En à croire Oumar Dramé, ‘’la pêche contribue dans le secteur à la formation du PIB national à l’ordre de 3, 2 %. Alors que les chiffres d’affaires par rapport aux exportations annuelles, le secteur de la pêche pèse jusqu’à 350 milliards de FCFA. Au juste, les débarquements annuels sont estimés à 500.000 tonnes par an. C’est donc un secteur primordial selon le Secrétaire général’’. Revenant sur le nombre de navires inspectés il y’a deux ans, le SG de SYTRAPAS a soutenu qu’en 2022, dit-il, le nombre de navires inspectés s’élève à 3285, pour 6675 pirogues contrôlées. Ces opérations de suivi, contrôle et surveillance des pêches ont permis de réaliser 601 arraisonnements dont 30 navires de pêche industrielle et 571 pirogues de pêche artisanale.

Pour ce qui de la sécurité de la pêche artisanale, Oumar Dramé a cité les activités concernées. La veille au respect des alertes de l’ANACIM sur l’état de la mer et la Météo, l’assistance des pêcheurs en détresse en mer, la constatation des accidents en mer et la vente de gilets de sauvetage et l’obligation de leur port par les pêcheurs sont les principaux moyens de protection’’, selon Mr Dramé. En à croire Oumar Dramé, les nouvelles autorités disent se baser sur le secteur primaire, et que la difficulté dans le secteur de la pêche se trouve dans ce qu’on appelle la raréfaction des ressources halieutiques. Il a ainsi ajouté que cela découle de plusieurs facteurs que sont l’envahissement des bateaux par rapport aux licences attribuées, le non-respect de la réglementation par certains navires.

Ajoutons à cela, les difficultés liées à la surveillance et aux changements climatiques, sans oublier l’utilisation des mono filaments. Tous ces problèmes peuvent être résolus. Du moins, si tous les acteurs parlent le même langage et que les autorités organisent un Conseil présidentiel sur la pêche. C’est dans ce sens que le secrétaire général de SYTRAPAS se dit convaincu que la pêche devrait faire partie intégrante du socle sur lequel repose toute politique cohérente dans le cadre de l’atteinte de la souveraineté alimentaire prônée par le nouveau gouvernement du Sénégal. ‘’Cette politique ambitieuse qui puise son substrat dans le secteur primaire en général et particulièrement dans la pêche, ne peut donc se réaliser sans le renforcement du personnel et l’amélioration de ses conditions de travail’’ a-t-il indiqué.


MADA NDIAYE

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