Si le paludisme reste un problème de santé publique au Sénégal, des progrès notables ont été accomplis ces dernières années. Le nombre de cas a considérablement diminué, témoignant de l’efficacité des efforts déployés par le gouvernement et les associations.
Le 25 avril marque la journée mondiale de lutte contre le paludisme. Cette maladie tue chaque année plus de 600 000 personnes à travers le monde, majoritairement des enfants en Afrique subsaharienne, où les scientifiques tentent d’éradiquer le parasite. Plusieurs pistes suscitent l’espoir. Les vaccins notamment, mais aussi le génie génétique.
Le paludisme reste un défi de santé publique majeur au Sénégal. D’après les données révélées par le Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp), justement présentées par le Dr Doudou Sène, en 2023, 7 196 cas d’hospitalisation dus au paludisme ont été enregistrés dans les structures sanitaires du pays, parmi lesquels 199 ont abouti à des décès. Le Dr Sène a indiqué que près de 99 % des patients hospitalisés pour paludisme ont bénéficié d’un traitement antipaludique. Mais, il a tout de même été noté une lacune dans la collecte des données, avec seulement 26,66 % de complétude jusqu’à fin janvier 2024.
L’Afrique représente la majeure partie des cas de paludisme dans le monde (plus de 230 millions de cas estimés en 2022). Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les enfants de moins de cinq ans représentent 80 % des 500 000 décès estimés chaque année.