L’Union nationale des chambres de commerce et la Chambre des métiers, respectivement dirigées par Serigne Mboup et Idrissa Diéye sont en colère contre la présidence. En effet, ce mardi 23 avril, le président Bassirou Diomaye Faye reçoit les acteurs du secteur privé, pour trouver une solution à la cherté de la vie. Dans un communiqué rendu public, ce lundi, ces derniers disent d’être surpris de constater que Grande a été notre surprise de constater que les chambres consulaires (Chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture, chambre des métiers) n’y ont pas été conviées.
Ce mardi 23 avril, le président Bassirou Diomaye Faye reçoit les acteurs du secteur privé, pour trouver une solution à la cherté de la vie, par une baisse des denrées de première nécessité. Cependant, pour cette rencontre, l’Union nationale des chambres de commerce et la Chambre des métiers, respectivement dirigées par Serigne Mboup et Idrissa Diéye, n’ont pas été invitées. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, ces deux organes y déclarent leur surprise. ‘’Grande a été notre surprise de constater que les chambres consulaires (Chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture, chambre des métiers) n’y ont pas été conviées’’.
Les présidents de ces deux structures, Serigne Mboup et Idrissa Diéye, ont ainsi rappelé au président Bassirou Diomaye Faye que conformément à la loi n° 89-08 du 17 janvier 1989, les Chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture bien organisées permettront à leur ministère de tutelle de bien mettre en œuvre la politique de l’État en matière de promotion des opérateurs économiques, ainsi que du commerce.
Les présidents des deux unions restent encore dans les meilleures dispositions pour participer à toute initiative des autorités visant à renforcer la collaboration État/Secteur Privé, dans le respect strict cependant du mandat de représentation nationale des acteurs économiques que confère l’Union nationale des Chambres consulaires du Sénégal.
C’est à cet effet qu’ils ont ajouté qu’une étude récente de l’Ansd renseigne que les deux institutions sont devant pour le critère connaissance des dispositifs d’appui par le secteur privé avec 28%, devant l’Apix (8%) et l’Adepme (4%). Et d’indiquer que les acteurs des chambres consulaires alertent les autorités qu’une chambre régionale, ou même un groupe d’organisations professionnelles patronales, ne sauraient représenter les 28 institutions consulaires. Seules les deux unions sont habilitées à représenter et fédérer le secteur privé auprès des autorités.
MADA NDIAYE