La flamme olympique des JO de Paris a été allumée mardi en milieu de journée sur le site d’Olympie, en Grèce, à quelque 100 jours de la cérémonie d’ouverture du 26 juillet. La flamme a ensuite été transportée au stade antique d’Hestadia pour être confiée au premier relayeur, le champion olympique grec d’aviron Stefanos Ntouskos, qui l’a transmise à l’ancienne nageuse Laure Manaudou, première relayeuse française.
La flamme des Jeux olympiques de Paris 2024 a été allumée par l’actrice grecque Mary Mina, mardi 16 avril, à 101 jours de la cérémonie d’ouverture, devant les ruines vieilles de 2 600 ans du temple d’Héra, dans le berceau de l’olympisme.
Incarnant une grande prêtresse de la déesse, elle a allumé la flamme en présence du président du Comité international olympique (CIO) Thomas Bach et du président de Paris 2024 Tony Estanguet. En raison du ciel nuageux, le miroir parabolique initialement prévu pour allumer la flamme grâce aux rayons du soleil n’a pas pu être utilisé.
« Une force d’inspiration »
« En ces temps difficiles, où les guerres et les conflits se multiplient, les gens en ont assez de la haine », a lancé Thomas Bach dans une courte intervention à Olympie. « Dans notre coeur à tous, nous aspirons à quelque chose qui nous rassemble à nouveau, à quelque chose qui nous unifie, à quelque chose qui nous donne de l’espoir », a-t-il ajouté. « La flamme olympique que nous allumons aujourd’hui symbolise cet espoir », a également assuré l’Allemand.
Le président du comité d’organisation des JO de Paris, Tony Estanguet, a également vu dans ces JO « plus que jamais une force d’inspiration […] pour nous tous et pour les générations futures » alors que le monde est secoué de crises.
La flamme a ensuite été transportée au stade antique d’Hestadia pour être transmise au premier relayeur, le champion olympique grec d’aviron Stefanos Ntouskos, qui l’a transmise à l’ancienne nageuse Laure Manaudou, première relayeuse française.