Des membres de la société civile saluent la reddition des comptes, un des points du projet de Pastef. Selon eux, c’est normal dans une démocratie mais il faut éviter de faire la chasse aux sorcières en sélectionnant ou en ciblant les uns pour protéger les autres. Ils demandent de mettre en œuvre tous les dossiers incriminés par les corps de contrôle et amener les concernés à s’expliquer.
« Quand on parle de reddition des comptes, c’est le fait que les pouvoirs publics rendent compte aux administrés pour pouvoir apprécier ce qui a marché et ce qui n’a pas marché et même pouvoir sanctionner positivement pour ceux qui ont bien gérer« , a déclaré sur Rfm, Moundiaye Cissé.
Le patron de l’Ong 3D indique que quand on le fait, cela ne doit pas être de façon sélective en l’exigeant pour certains et en laissant faire pour d’autres. « La reddition des comptes doit concerner à la fois tous et chacun par rapport à tous ceux qui sont dépositaires de la confiance des administrés« , a-t-il fait savoir.
Selon Djibril Gningue, la reddition des comptes doit être un impératif. Mais dit-il, le cadre législatif doit être amélioré pour éviter l’acharnement. « Le moment est venu d’évaluer ce cadre légal et institutionnel en vue d’identifier ses limites et par conséquent d’apporter toutes les corrections nécessaires de façon à pouvoir faire face légitimement à ces fléaux sans que cela ne conduisent à une quelconque chasse aux sorcières« , a détaillé le président de la plateforme des organisations de la société civile.